Si vous voulez une vie plus simple, plus légère, vous devez accepter un certain nombre de choses. En lisant cette phrase, vous vous dites peut-être « mais qu’est-ce qu’elle raconte ? il faudrait faire des concessions ? je veux une vie SANS concessions, moi, je veux vivre comme je l’entends ! ». Mais à vrai dire, ce serait aller trop loin, trop vite. Ici, je vous parle d’acceptation. Et c’est encore autre chose… un élément indispensable, à mes yeux, pour une vie heureuse.
Accepter l’imperfection. Parce que si vous attendez que toutes les conditions soient réunies, que tout soit absolument parfait, vous augmentez les chances de ne jamais agir.
Accepter le rythme. Parce que nous sommes tous uniques, et évoluons de différentes façons.
Accepter ses besoins. Parce que même s’ils sont en contradiction avec votre mode de vie actuel ou votre environnement, ils sont là pour vous indiquer le chemin qui vous correspond le mieux.
Accepter le chemin. Parce qu’il y aura toujours des hauts et des bas, et que vos expériences, bonnes ou mauvaises, sont là pour vous apprendre quelque chose sur vous, les autres, la vie.
Accepter les besoins des autres. Parce que vivre selon vos besoins en tenant compte de ceux des autres, c’est vivre en harmonie avec son environnement.
Mais attention…
Accepter l’imperfection ne veut pas dire ne pas chercher à faire/avoir mieux.
Accepter le rythme ne veut pas dire procrastiner.
Accepter ses besoins ne veut pas dire se comporter égoïstement.
Accepter le chemin ne veut pas dire avancer toujours sur la même route.
Accepter les besoins des autres ne veut pas dire courber l’échine et oublier ses propres besoins.
Accepter ces choses, c’est reconnaître leur existence, et leur validité. C’est faire la paix avec elles, et composer avec elles, ce qui est différent de faire des concessions. Bien sûr, dans certains cas, il sera plus judicieux d’en faire ; ce sera l’option la moins « coûteuse ». Mais dans d’autres, vous pourrez tout simplement faire autrement, en tenant compte de l’élément qui ne vous convient pas tout à fait.
Accepter vous donne le choix. Parce que vous n’êtes plus en lutte, « la tête dans le guidon », ou contrarié. Vous êtes « neutre », et prêt à prendre la meilleure décision possible, ou lieu d’avoir le sentiment de tourner en rond.
Accepter est un instrument de liberté. Parce que l’acceptation vous libère des pensées et émotions négatives qui vous plombent. Et une fois que vous en êtes débarrassé, un monde de possibilités s’offre à vous.
Votre témoignage m’intéresse !
Et vous, quelle est votre expérience avec l’acceptation ? Avez-vous des difficultés à accepter ce que la vie met sur votre chemin, ou est-ce naturel pour vous ?
N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires ! 🙂
Photo : Joanne Tatham (Instagram)
Tout ça me parle énormément…. Je suis confrontée un gros soucis de garde pour ma fille, et même si nous avons presque trouvé une solution mais avec une fausse joie d’abord, je suis pessimiste et j’angoisse de peur que ça ne marche pas. C’est certainement parceque je suis mère, ça doit être ça maman, se faire du soucis et ne rien arriver à avaler… En fait, comme on a du se séparer de notre nounou qui a été particulièrement désagréable et que nous avons essuyé un échec hier avec une nouvelle nounou (la place était déjà prise), je me dis que personne ne veux de ma fille, qu’il n’y a que moi qui puisse le faire. Pourtant, je pense que c’est idiot de penser ça, que je suis loin d’être la seule à avoir ce genre de soucis et que dans un peu plus de 6 mois c’est terminé. Malgré ça, et comme je dois rester avec ma fille, donc ne pas aller travailler, je déprime. Cette situation n’est pas désespérée mais elle me plombe, pour des raisons déformées par mon instinct maternel 😉
C’est intéressant ce que tu dis, Amélie : « pour des raisons déformées… » Notre esprit est finalement bien souvent notre pire ennemi ! D’autant que finalement es situations qui nous semblaient désespérées finissent bien souvent par se résoudre. D’où l’importance de garder la foi ! 😉
Merci pour tous les articles,
Je n’ai pas encore eu le temps de tout lire. Je cherche : « méthodes « , astuces, techniques pour le fameux lâcher prise.
Pourquoi les propose de certains nous blèse et pas de ceux d’un parfait inconu qui dit la même chose?
Comment arreter de ruminer idées noir/ propos blaissant ou non/ de rabacher encore et encore en espérant que ça s’envole, d’évité d’y penser et pouf ça revient pile au moment où l’on aimerait dormir et ça recommence pour un cercle vicieux qui rend le nuage encore plus gris…
bref si vous avez des pistes je suis preneuse.
Merci beaucoup de vos écris
Merci Lize pour ce commentaire. J’ai un article en tête qui devrait dans l’avenir aider à résoudre le problème que tu évoques… Il va falloir que je me mette enfin à l’écrire ! 🙂