Ce n’était pas le bon moment. Ce n’est jamais le bon moment.
Elle était encore là, assise au soleil.
Julien était à son bureau.
Moi, j’étais au soleil, et mon macbook air à l’ombre du parasol : la combinaison parfaite.
C’est sans doute pour ça que j’ai eu envie d’écrire, soudainement. Juste quelques mots, quelques phrases qui se formaient dans mon esprit et voulaient être libres.
Alors j’ai écrit. Peu. Juste un peu. Juste ces quelques mots.
C’était calme. Tout le monde était occupé. C’est dans ces moments là, finalement, que je suis le plus inspirée. Pas forcément lorsque je suis seule. Certainement pas lorsque mon environnement est agité. Plutôt lorsque je sais avec certitude que je n’ai rien à faire d’autre que de laisser venir ce qui veut venir. Que je sais les autres occupés. Que je me sens libre.
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Je sais que rien ne se fait selon mon timing.
Je sais que c’est très bien comme ça.
Je sais aussi que j’ai besoin d’un timing.
Une structure, tout simplement.
Mes structures sont souples.
Elles forment un cadre aidant.
Rassembler les périodes de travail avec mes clientes en milieu de semaine.
Réintroduire une journée de développement personnel, réflexions & spiritualité.
Renforcer ma journée d’écriture.
Pour ne pas me laisser déborder, certes, mais aussi parce que c’est logique ainsi.
Pour respecter mon rythme, mes engagements, mes habitudes.
Et toujours, laisser ouverte la porte. Laisser les lignes bouger. Être prête à tout changer.
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C’est toujours lorsque ce n’est pas le moment qu’elle vient, l’inspiration.
Mais j’ai aussi appris que je peux l’inciter à me visiter.
Lorsque je crée les conditions artificiellement, elle revient.
Mais attention : pas question de me laisser décourager au bout de quelques instants de « rien » !
Si je reste suffisamment longtemps devant mon écran, si je me demande ce qui est vivant pour moi en ce moment, elle saisit toujours l’opportunité que je lui offre.
Et c’est ainsi qu’en deux morceaux seulement (en temps Spotify), un texte s’écrit, dans le flow total.
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