« Tu crois que l’Univers en a quelque chose à faire du temps ? »
Quand elle m’a posé la question, j’ai souri. J’ai même ri, intérieurement. La situation était tellement ironique ! Je me plaignais d’objectifs non atteints dans les délais souhaités, alors que je le savais parfaitement : Non, l’Univers n’en a rien à faire.
Le temps est une construction humaine qui n’a aucune espèce d’importance. Certes, on se fixe des deadlines pour ne pas procrastiner, pour s’assurer de poser des actions concrètes… mais en réalité, ce qui compte pour l’Univers, c’est que nous mettions les choses en mouvement. Le temps n’est pas important. Le temps n’existe pas.
On s’en soucie parce qu’on vieillit et qu’on veut passer certaines étapes à certains moments de notre vie, mais à l’échelle de l’Univers, ce n’est pas important. Ce n’est rien. Parce que tout finit par se produire pour peu que l’on continue à agir dans cette direction.
Alors oui, j’ai parfois l’impression de ne pas avoir suffisamment de temps pour faire certaines choses. Pourtant, aux yeux de quelqu’un qui se rend sur son lieu de travail tous les matins à une heure précise et rentre à une heure précise, j’ai tout le temps du monde !
C’est la même chose entre l’Univers et moi. Aux yeux de l’Univers, j’ai tout le temps dont j’ai besoin pour faire ce que j’ai à faire. Et la personne qui travaille pour un-e patron-ne de 9h à 18h aussi.
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Quand on sait qu’on a toute la vie devant soi et qu’on agit comme tel, tout change : il n’est plus question de perdre son temps et son énergie sur des petites choses insignifiantes, d’être frustrée par des histoires de timing, de se plaindre de ne pas avoir le temps… il n’est plus question non plus de prendre des décisions qui ne sont pas alignées, d’avoir peur de se tromper. Parce qu’on a tout le temps du monde.
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Savoir que l’on a toute la vie devant soi et agir comme tel est une forme de self-care qui entraine forcément beaucoup plus de bienveillance envers soi-même. C’est s’offrir de l’espace, de la grâce, de l’amour… et nous donner la permission de faire ce que nous avons à faire.
Alors ma question pour toi est : « quand vas-tu t’offrir ce cadeau, cette permission ? »
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