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Apprendre à dire « non »

par | 5 commentaires

Peut-être faites-vous partie de ces personnes qui rendent service dès qu’elles le peuvent. Non pas que vous vous portiez systématiquement volontaire dès que quelqu’un semble avoir besoin d’aide, mais si l’on vous demande un coup de main, vous acceptez presque toujours. On vous voit comme une personne généreuse, mais en réalité, vous ne savez pas dire non… quitte à vous faire passer régulièrement en dernier ! Un comportement qui ne peut pas durer.

Vous êtes une amie précieuse, mais…

Chacun sait qu’il peut compter sur vous. Et c’est une bonne chose ! Pourtant, il vous arrive d’apporter votre aide à contrecœur, tout en culpabilisant de manquer d’enthousiasme… Vous regrettez d’avoir accepté d’effectuer un remplacement, alors que vous pensiez profiter de votre temps libre pour poser des étagères chez vous ou écrire quelques pages de ce roman sur lequel vous tentez de travailler depuis bien longtemps déjà.

Vous voici donc, vous tournant vers les autres, répondant toujours présente… Et au lieu de profiter de ce moment de partage, vous ruminez intérieurement.

Il ne fait aucun doute que ce malaise grandissant est le signe que vous n’avez sans doute pas fait le choix qui vous convenait le mieux. Maintenant que vous en avez conscience, il n’y a évidemment aucune raison pour que cette situation se répète !

Soyez à votre écoute !

Aider autrui est quelque chose de merveilleux. Toutefois, vous devez avant tout respecter votre propre équilibre. Il se situe quelque part entre l’aide que vous pouvez apporter, et l’aide que vous vous apportez à vous-même. Faire ce qui est bon pour nous est une chose indispensable, et certainement le meilleur moyen d’être en mesure d’apporter quelque chose aux autres.

Apprendre à dire « Non » peut s’avérer être un exercice difficile. J’ai parfois moi-même du mal à le faire, tout comme j’ai du mal à revenir sur un engagement pris par le passé et que je ne peux plus honorer. Mais est-ce rendre service à qui que ce soit que de laisser grandir le malaise en soi ? Bien sûr que non !

Posez-vous la question : qu’y a-t-il de tellement effrayant à dire « Non » ? Est-ce la peur de décevoir ? Celle de vouloir être aimé ? Pensez-vous sincèrement qu’un refus de votre part altérera de façon définitive vos relations avec la personne qui vous demande un service ?

Poser ses limites, en douceur

Dire « Non », c’est poser ses limites, rien de plus. Et c’est pourtant tellement important ! Poser ses limites, ce n’est pas nécessairement fermer une porte : c’est ouvrir la porte lorsque vous êtes réellement disponible, et donc réellement efficace. La balle est ensuite dans le camp de votre interlocuteur. L’autre, informé de vos indisponibilités, ne reviendra pas vers vous si le même cas de figure se représente, vous conduisant à vous sentir obligé d’accepter de nouveau une situation qui ne vous convient pas.

Vous n’avez bien entendu pas à être brutal dans votre réponse. Pourquoi ne pas proposer une solution alternative ? Vous pouvez peut-être apporter votre aide d’une autre façon, qui sera tout aussi appréciée et qui aura l’avantage de mieux vous convenir ! De plus, rien ne vous empêche par la suite de proposer spontanément votre aide. Vous serez ainsi actif, assumant la responsabilité que vous avez prise, et non plus passif, subissant une situation que vous vous êtes laissé imposer.

Si vous vous sentez mal au moment où vous vous apprêtez à répondre, si vous hésitez un peu trop, proposer de donner votre réponse plus tard peut être une bonne solution. Il ne s’agit pas là de reculer pour mieux sauter, mais de prendre un peu de temps, de recul, pour analyser vos émotions. Peu à peu, cela deviendra automatique : vous vous connaîtrez suffisamment pour pouvoir répondre immédiatement en accord avec vos besoins. Mais d’ici là , il est bon d’avancer pas à pas.

Prenez le temps de la réflexion, écoutez-vous, et répondez ensuite. N’attendez pas plus longtemps pour être en accord avec vous même !

Photo : Horia Varlan

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À propos de Joanne Tatham

À propos de Joanne Tatham

Coach, Mentor, Auteure et facilitatrice de Cercles de femmes en ligne, Joanne Tatham est une mystique pragmatique qui aide les femmes à se reconnecter à l’essentiel et à être sereines, solides, visibles et alignées.

Grâce à ses programmes, elle les aide à s’apaiser, à s’aligner avec la vie qu’elles désirent, et à manifester leur vision & leurs rêves.

Consultante en Personal Branding, elle aide par ailleurs les entrepreneures solo à développer une présence en ligne magnétique qui leur ressemble.

Amatrice de simplicité, Joanne est également l’auteure du livre « J’arre?te le superflu ! » (e?ditions Eyrolles).

Pour en savoir plus à propos de Joanne, clique ici »

 

5 Commentaires

  1. fraZck

    Intéressant comme article. Je regrette que tu n’aies pas aborder en milieu professionnel car, souvent, c’est là le plus difficile de dire non. En ce qui me concerne, je suis plutôt du genre à dire très (trop) souvent oui, mais en général c’est après réflexion (parfois une seconde me suffit pour réfléchir 😉 ).
    Au travail, c’est différent. Tout dépend de l’interlocuteur et surtout de sa façon de demander (ordre, service, …). Dans pratiquement tous les cas, je ne dis jamais oui, ni non d’ailleurs. Je m’accorde toujours un temps de réflexion (« Je vais voir ça et vous donnerai une réponse… »).

    Réponse
  2. Joanne Tatham

    Merci fraZck d’avoir pris le temps de commenter cet article. Effectivement, il est plus orienté « vie personnelle »… tout simplement parce qu’il m’a été inspiré par des mésaventures récentes !

    Mais cela vaudrait le coup d’aborder ce thème sous l’angle de la vie professionnelle, merci de m’avoir suggéré cet angle de vue. J’ai eu quelques mésaventures en la matière aussi durant l’année qui s’est écoulée, je vais tacher d’y trouver de l’inspiration. Car oui, au travail, ça peut vite devenir plus compliqué de dire « non » !

    Réponse
  3. Nicolas Pène

    C’est un excellent conseil.
    Je fais également partie de ces personnes qui s’oublient un peu trop pour les autres.

    Au final, ce qui semble être une qualité pour les autres peut très vite devenir un défaut pour soi-même. On aide, on aide, on ne s’écoute pas, résultat on finit frustré surtout lorsque l’on rencontre des personnes qui en retour n’apportent aucune aide.

    Encore merci pour ce conseil à bien graver en soi 🙂

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  4. Joanne Tatham

    Je t’en prie 🙂 Je me reconnais bien dans ton commentaire 😉

    Réponse
  5. Lauriane Laugier

    Il existe de très nombreux conseils ou formation de coaching sur le thème : « osez dire non ».
    Mais souvent et malgré la justesse et la pertinence de ces conseils, nous continuons à dire « ok je le fais » alors que l’on pense « non, je ne veux pas ! ».

    Pourquoi continuer à faire quand on ne le veut pas ?

    La difficulté à dire « non » vient également du fait que l’on ne voit pas toujours les bénéfices secondaires de dire « oui ».
    Pour exemples :
    – Se rendre indispensable
    – Avoir une bonne image : réactive, disponible, à l’écoute, pouvant faire plusieurs choses à la fois…
    – …

    Ce sont ces avantages secondaires que l’on ne veut pas lâcher.

    Pourquoi certains disent « non » facilement ? Ils perdent aussi ces avantages secondaires ?!

    Les personnes qui semblent dire « non » facilement retirent d’autres avantages : sentiment d’affirmation de soi, forte aptitude à gérer les priorités, etc.
    Celles qui disent « oui », en pensant « non », s’appuie sur d’autres valeurs : gentillesse, disponibilité…

    Les bénéfices ressenties par les personnes selon le « oui » ou le « non » dépendent fortement de leur personnalité et de ce qu’elles valorisent le plus (affirmation, rendre service…).

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