Une part de moi a encore peur d’être visible. Une part de moi a encore peur d’entrer dans sa puissance. J’en ai pris conscience récemment.
Ce ne sont pas des paroles en l’air. Et je sais que ça pourrait être contre productif de le dire publiquement. Après tout, j’aide des femmes à dépasser cette peur ! A retrouver confiance en elles ! A se connecter à leur puissance !
Comment pourrais-je faire une chose pareille si j’ai encore moi-même peur d’être visible, même un peu ? Si j’ai peur d’entrer dans ma puissance, même un peu ?
La vérité c’est que :
1. nous ne sommes pas égales face aux peurs, doutes, et obstacles en tous genres – certaines n’en rencontrent qu’un seul (quoi que. en réalité, en creusant, on trouve autre chose !) et le dépassent aisément, d’autres en ont une multitude
2. généralement, on ne dépasse pas tous les obstacles en une fois – on avance, une barrière après l’autre… et plus on avance, plus nos objectifs évoluent, plus on découvre quelque chose de nouveau.
Alors oui, j’ai peur d’être visible. J’ai peur d’entrer dans ma puissance. Encore. Dans certains domaines, sous certains angles. Et ça ne m’a pas empêché d’avancer jusqu’ici, parce que j’ai « traité » les autres domaines, les autres angles. Et ça ne me pose pas de problème particulier parce que je sais que ferai avec ces « nouveaux obstacles » comme avec les précédents : les dépasser, tout simplement.
Merci Jeanne de libérer ainsi et d’exposer ta vulnérabilité, pour moi c’est certain que c’est là où réside notre véritable puissance, notre souveraineté. Je me retrouve en tes mots, je suis en train de créer mon blog et je suis confrontée à ma peur de m’exposer, d’être visible. Je sais que cette peur est là et me traverse et ma puissance n’en sera que renforcée d’en avoir parler, de l’avoir reconnue. Gratitude pour tout ce que tu « s’aimes » en ce monde. Tu m’inspires beaucoup.
??
Myriam
Dans la vie, il ne faut pas se poser de questions et foncer pour réussir dans les objectifs de vie que l’on s’est fixer même si cela demande de faire des efforts et de prendre sur soi pour surmonter ses « peurs »