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L’enfer du devoir : fixer ses prix

par | 14 commentaires

L'enfer du devoir : fixer ses prix

Fixer ses prix, c’est tout un art… qu’il faut vraiment apprendre à maitriser un minimum quand on veut s’assurer un bon équilibre vie privée/vie professionnelle.

Pourquoi ? Parce que ce sont en partie tes tarifs qui vont déterminer ton style de vie (pour faire très court : plus tes tarifs sont bas, plus tu vas devoir bosser comme une tarée… ce qui ne veut bien évidemment pas dire que tarifs élevés = glande ;)) !

Mais voilà, ce n’est pas si simple. Pas toujours. Au début, on peut facilement remettre en question ses choix à la moindre occasion, à la moindre remarque.

Et puisque j’ai moi-même reçu la semaine dernière un email d’une lectrice scandalisée par le prix de ma journée VIP intensive, je me suis dit que c’était le moment idéal pour évoquer ce sujet sur le blog.

Au programme : 4 principes de base pour fixer tes prix correctement.

Ready? C’est parti !

Accorde de la valeur aux RÉSULTATS que tu apportes

La meilleure façon de commencer à réfléchir à tes prix est de t’interroger sur le résultat que tu offres à tes client-e-s, c’est à dire le retour sur investissement.
Qu’est-ce qu’ils ou elles ont à gagner ? Qu’est-ce que ça va leur (r)apporter ?

C’est pour ça que paient tes client-e-s : pour un résultat.
Pas pour le temps que tu vas passer avec elles.
Pas pour le temps que tu vas passer à travailler sur le produit ou projet.
Pour le résultat.

C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai failli augmenter le prix de la journée VIP à la dernière minute : parce que cette journée permet de prendre un raccourci de taille, et que pour une entrepreneure qui serait coach ou thérapeute par exemple, il suffirait qu’un-e client-e achète un pack de 10 séances à 500€ (c’est à dire, un tarif trèèèès accessible) pour que le coût de la journée soit amorti.

Étant donné la galère que ça peut représenter de packager ses talents d’une façon qui fait sens pour le public visé, c’est tout bénéf.

Ne laisse personne te dicter tes prix

Si ça ne t’es pas encore arrivé, crois-moi sur parole : tu recevras sans doute au moins un feedback négatif concernant tes prix dans ta carrière d’entrepreneure, qu’il s’agisse d’un email scandalisé tel que celui que j’ai reçu ou d’un simple « c’est trop cher pour moi ».

Ce n’est pas parce que tu reçois ce type de retour que tes prix ne sont pas justes. Ça veut juste dire que cette personne en particulier n’est pas dans ta cible. Ou que tu as mal su expliquer la valeur de ce que tu offres, le résultat obtenu. Point.

Bien sûr, il vaut mieux t’être assurée un minimum qu’il existe, dans la cible que tu vises, des personnes prêtes à investir dans ce que tu as à offrir et au tarif auquel tu l’offres.

Mais une fois que tu t’en es assurée, tes tarifs sont ta décision.

Et finalement, les feedbacks négatifs permettent surtout d’identifier ce qui pourrait être expliqué plus clairement ou ce qui pourrait être modifié/amélioré dans ton offre.
Mais ça ne devrait jamais être une occasion de baisser tes prix !

Dans la même veine…

Ne fixe pas tes prix en fonction de la « concurrence »

Si tu fixes tes prix en fonction des prix pratiqués par la « concurrence » (je mets des guillemets, parce que je crois qu’il n’y a pas de concurrence), tu vas fixer tes prix en fonction de critères qui ne sont pas les tiens : besoins, envies, mais aussi auto-sabotage et croyances limitantes.

On a suffisamment de casseroles au derrière pour se coltiner en prime celles des autres !

Et enfin, un dernier conseil d’amie…

Arrête de penser que tout ce que tu offres, on le trouve déjà gratuitement sur internet

Un passage m’a particulièrement marquée dans l’email que j’ai reçu :
« Quelques heures d’informations pour des informations que l’on peut trouver sur internet (…) »

J’ai été très étonnée qu’une femme qui est a priori une entrepreneure (ou souhaite le devenir) compare un service payant à l’information qu’on peut trouver sur internet.

Parce que si on commence toutes à se dire que de toute façon « on trouve tout gratuitement sur internet », c’est bien simple, on peut toutes mettre la clé sous la porte.

Ça voudrait dire que personne n’a besoin d’un-e professionnel-le pour organiser son mariage, personne n’a besoin d’un-e professionnel-le pour créer son site internet, personne n’a besoin de comptable, personne n’a besoin de rien.

Pourtant, s’il suffisait de ces informations pour avoir le business et la vie qu’on désire & mérite, ça se saurait, non ?! Tout comme ça se saurait si tout le monde pouvait se contenter de tutos wordpress pour faire un beau site web pro. Ou organiser un mariage de folie. Ou rééquilibrer son alimentation.

En fait, j’écris « tout le monde », mais même la moitié des gens n’y arrivent pas.

Tu sais pourquoi ?

Parce qu’entre avoir l’information et passer à l’action, il y a un monde.
Parce que l’information n’est pas forcément triée et organisée de façon logique.
Parce que même quand elle l’est, ce n’est pas personnalisé, donc pas forcément adapté à la personne qui la reçoit.
Parce que même quand on a tout ça, on a besoin de coups de pieds au derrière, d’avoir un cadre, de rendre des comptes, d’être vraiment soutenue.

À ton avis, pourquoi même les coachs formé-e-s au métier de coach (et qui ont donc tous les outils et toute la connaissance à portée de main) se font coacher aussi ?

Parce que l’information ne fait pas la transformation. Tout simplement.

Donc mets tout de suite un terme aux pensées du type « mais il y a déjà plein d’infos en ligne ».
Ou bien mets tout de suite un terme à ta carrière d’entrepreneure pour retourner au salariat.

Parce que ce type de pensées, ce sont des croyances limitantes qui vont t’empêcher de gagner ta vie avec ton activité, de contribuer au monde en misant sur tes talents et d’avoir le style de vie qui te fait vraiment vibrer.

Si tu n’y crois pas, personne n’y croira à ta place… et tu auras bien du mal à vendre. Ce serait quand même dommage de t’auto-saboter, non ?

Ta mission, si tu l’acceptes

Je suis curieuse : quelles difficultés as-tu rencontré quand tu as commencé à fixer tes tarifs ? Quelles erreurs as-tu commises ?

Dis-moi tout dans les commentaires !

Aligne-toi avec la manifestation de tes désirs

Tu es une femme spirituelle qui est décidée à manifester ses désirs ?
Tu souhaites t'assurer d'être dans les meilleures dispositions possibles au quotidien pour avancer vers tes rêves et objectifs ?
Tu désires te sentir plus sereine, alignée, et confiante sur le chemin ?

Une routine matinale est l'un des meilleurs moyens d'y parvenir. Et puisqu'il n'y a pas une routine qui fonctionnera pour toutes, la checklist que je t'offre aujourd'hui te permettra de créer ta routine unique, et de l'adapter en fonction de l'évolution de tes besoins et circonstances.

À propos de Joanne Tatham

À propos de Joanne Tatham

Coach, Mentor, Auteure et facilitatrice de Cercles de femmes en ligne, Joanne Tatham est une mystique pragmatique qui aide les femmes à se reconnecter à l’essentiel et à être sereines, solides, visibles et alignées.

Grâce à ses programmes, elle les aide à s’apaiser, à s’aligner avec la vie qu’elles désirent, et à manifester leur vision & leurs rêves.

Consultante en Personal Branding, elle aide par ailleurs les entrepreneures solo à développer une présence en ligne magnétique qui leur ressemble.

Amatrice de simplicité, Joanne est également l’auteure du livre « J’arre?te le superflu ! » (e?ditions Eyrolles).

Pour en savoir plus à propos de Joanne, clique ici »

 

14 Commentaires

  1. Nolwenn (Être officiant)

    Je suis tout à fait d’accord avec toi Joanne 🙂 Perso, quand j’ai commencé, j’ai fixé un tarif qui était plus élevé que des concurrents qui étaient là depuis des années. Et ça a marché ! J’avais moins d’expérience qu’eux mais je proposais un service plus attrayant pour certaines personnes. Alors c’est sûr, comme tu le dis, il y a toujours des personnes qui trouvent ça trop cher. Mais de toute façon, on ne peut pas répondre à toutes les demandes alors autant se concentrer sur les personnes qui voient ce que l’on a à leur offrir et qui peuvent se le permettre financièrement.

    Réponse
    • Joanne Tatham

      Exactement Nolwenn !
      Il y a un marché pour tout le monde 🙂

      Réponse
  2. Sarah

    Bonjour ! Merci pour tes contenus et partages ! Personnellement, la difficulté est le « gap » lorsque tu changes tes tarifs ! Mes tarifs de « débutantes » je les ai augmentés après avoir réalisé la qualité du travail fourni d’une part (j’arrive seulement à m’investir pleinement et faire de l’excellente travail – pardonnez-moi) et au fait que je voulais un positionnement sur le marché qui colle à cela. Du coup, de changer ses prix fait perdre ses clients ! Et les change.. ou alors, il faut conserver le même prix pour les clients de départ… tout en effectuant de nouveaux prix pour les prochains ! 😉 Décision pas facile… mais personnellement, j’en suis arrivée à la même conclusion que toi : mon prix est en rapport au résultat et je suis prête à recevoir ces remarques.

    Merci encore et à bientôt !
    Bien à toi,
    Sarah
    Rédactrice, écrivain & aventurière

    Réponse
    • Joanne Tatham

      Oui, on « perd » des clients… mais ce sont des clients qui ne sont plus alignés avec ce que l’on désire pour ntre vie et notre business 😉

      Personnellement je trouve ça bien de perdre ce type de clients, parce que ça fait de la place pour ceux avec lesquels on souhaite travailler. Dans l’agenda et énergétiquement ! (garder un client qui ne paie pas ce qu’on estime mériter = avoir du ressentiment à chaque email reçu de sa part / à chaque rendez-vous, impression de perdre son temps et son énergie…)

      Réponse
  3. Anne

    Bonjour et Merci pour cet article !! C’est vrai, ce n’est pas évident de fixer ses prix , j’ai tendance à m’aligner sur les autres …J’ai beaucoup apprécié toutes ces informations et cela va m’aider !!
    Merci encore
    A bientôt
    Anne

    Réponse
  4. Nathalie

    Bravo pour cet article qui secoue bien les puces aux idées reçues. Je crois que la personne aurait probablement voulu participer mais soit n’a pas les moyens (et ne l’accepte pas) soit ne veut pas se les donner. Cela m’arrive de ne pas pouvoir me payer un service et je ne m’en prends pas à la personne.
    Je suis sur un secteur très concurrentiel où il est difficile d’en vivre avec vraiment de tout comme prix : artiste peintre/dessinatrice.
    Pour les portraits j’ai trouvé ma solution. Je propose un tarif qui me semble juste au regard des compétences (et du long apprentissage) que cela demande, du temps passé, et je tiens compte du fait que je m’installe et n’ai donc pas 15 ans d’expérience derrière moi, la taille et le nombre de personnes à représenter etc. Mais je suis consciente que tout le monde n’a pas ce budget.
    J’ai donc créé produit à demi-tarif moins élaboré mais très joli tout de même : on me donne moins, je donne moins aussi et l’échange reste donc équilibré. C’est mon joker que je sors quand la personne n’a pas le budget, etc. Il me rassure et m’évite de toucher au premier tarif tout en permettant de contenter plus de monde.
    Et vous savez quoi ? Jusqu’à présent les gens ont préféré mettre le prix et payer le premier tarif !
    😉

    Réponse
    • Joanne Tatham

      Génial ton exemple Nathalie !

      Certainement un signe que tu arrives bien à expliquer/valoriser ton travail et ton expertise 🙂

      Mais tu as bien fait d’avoir une offre intermédiaire, ça peut servir point d’entrée avant d’investir plus avec toi.

      Réponse
  5. armelle

    Bonsoir Joanne,

    Merci beaucoup pour tes conseils car vraiment je n est pas à voir sous cet angle et je l’a trouve juste . l’ Erreur que je commet est de m aligner au concurrent et je trouve ton explication exacte je vais réviser , bien que je travaille dans une activité de service ce n’est pas évident de déterminer le prix

    c est très gentil – Cordialement

    Armelle

    Réponse
    • Joanne Tatham

      Armelle, parfois il suffit de se poser une question très simple quand on n’arrive pas à fixer ses prix :
      si on me donne XXX€ pour ce service, est-ce que je suis enthousiaste à l’idée de travailler, ou pas ? Pose toi la question en partant d’un prix « bas », par exemple 50€, puis monte de 5 ou 10 euros et repose toi la question.

      A un certain point, tu vas te sentir enthousiaste, et si tu continues de monter tu risques d’être angoissée et de te dire que personne ne voudra payer ça. Trouve le « sweet spot » juste entre les deux et tu auras un bon point de départ !

      Refais l’exercice régulièrement, parce que ton sentiment va évoluer avec le temps 😉

      Réponse
  6. oops

    Ah, ça, il en faut des heures des réflexions à chaque devis, au départ…
    Et puis on demande au client si le prix lui va, on lui dit que c’est négociable, bien sûr…
    Et un jour on réalise. Alors on fait une grille claire, on explique et… ça se passe très bien !

    Il n’y a pas que le prix, il y a aussi les conditions de travail qui peuvent s’expliquer de la même façon.
    Mon aînée à bientôt 5 ans, la 3è 6 mois. Ca fait donc 5 ans que je travaille avec toujours un bébé avec moi, que j’allaite à la demande. Mes filles vont en réunion avec moi, en RV client avec moi.
    C’est écrit noir sur blanc dans les conditions de travail que j’envoie avec ma grille tarifaire et mon devis. Je suis sûre que ça m’a couté des clients… dont certains m’ont dit qu’ils avaient aprécié ma franchise, et qui me recontacteront plus tard, lorsque mon organisation aura changé.
    Et ça m’en a apporté d’autres ! Car ils se retrouvent dans ma démarche, ou souhaiteraient avoir la même…
    Bref, arrêtons d’être gentils, soyons vrais ! (pour parodier le titre d’un livre).

    Réponse
  7. donatien

    Joanne je te salut et te remerçie d’avoir proscrit ton idée sur ce que tu pense.
    juste besoin que tu analyse ceci avec moi. Si on suposait que le fait de réduit
    un temps soit peut ses prix et qu’en parrallèle on dose la publicité crois tu qu’on
    aura une bénéfice plus avancé et profitable à long terme du au max demande non?
    juste avoir ton avis amicalement bien sure

    Réponse
    • Joanne Tatham

      Bonjour donatien. Ce n’est pas l’objet de l’article et faire ce genre d’analyse n’est pas mon métier, désolée.

      Réponse

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