Remettre à plus tard, c’est ma spécialité. Annuler ma séance de sport parce que je suis fatiguée, reporter un rendez-vous parce que je suis épuisée, trier mes papiers une autre fois parce que j’ai la flemme…. ça, je sais faire. Mais ce que je sais aussi, c’est que c’est une très mauvaise idée.
Que vais-je gagner à tout reporter ainsi ? Plus de temps libre ? Une meilleure concentration ? Quelques heures de sommeil en plus ? Non, concrètement, et c’est l’expérience qui me le prouve, il n’y a généralement aucun bienfait à reporter quoi que ce soit. Alors pourquoi continuer dans cette voie ? Mystère…
Lorsque j’ai besoin de me recentrer, de reprendre les choses en mains comme actuellement, j’essaie de garder à l’esprit ceci : Moins j’ai envie de faire quelque chose, plus je dois me forcer à le faire sans trainer. C’est un bon début pour remettre en route la machine…
Votre avis m’intéresse : comment parvenez-vous à vous remettre sur le « droit chemin » ?
Photo : Andreanna
Deux idées :
– planifier la veille pour le lendemain matin, et faire la chose « parce que c’était prévu » (et que ça fera du bien de l’avoir faite)
– se promettre une récompense. Chocolat, promenade, 20mn à surfer ou à lire un bon bouquin.
… et débrancher son lecteur RSS / lecteur de mail pour éviter d’être déconcentré, au hasard, par un billet de blog 😉
Bonjour Joanne ! Il y a longtemps que je ne suis pas venue déposer un petit commentaire sur tes billets !
Remettre à plus tard est un symptôme très partagé, tu sais ! Il est souvent l’indication de l’angoisse ou de sentiments d’anxiété, pas directement en regard avec la tâche repoussée.
Malheureusement l’idée de « se forcer » à faire quelquechose que l’on aurait envie de repousser sous tous les prétextes valables possibles et imaginables vient justement renforcer surtout l’angoisse sous-jacente, et probablement déplacer le problème. Je suis une très grande spécialiste de la chose : je sais que lorsque je commence à glisser hors du sentier qui me fait faire les choses au fur et à mesure, c’est que j’ai une grande crise d’angoisse qui refuse de dire son nom !
Je n’ai pas vraiment donné de conseil ici, seulement proposé la piste qui s’impose à mon esprit quand j’entends parler de procrastination…
Bon, je ne sais pas si c’est la bonne tactique pour tout le monde…
Moi, je me dis que je n’ai pas besoin de faire la chose en question de manière parfaite. Qu’il suffit juste de la faire un peu.
Par exemple, si je dois aller courir, je me dis que je n’ai besoin de courir que 20/30 minutes. Si vraiment je n’ai pas envie, je me dis que marcher, c’est OK. Du coup, je sors à l’extérieur et j’essaye. En général, j’en fait plus que le minimum que je m’étais fixé.
Vive les objectifs révisés à la baisse !