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Ne stressez pas. Lâchez prise.

par | 6 commentaires

Il arrive parfois que nous nous fixions des objectifs irréalisables, bien que sur le papier, nous étions en mesure de les atteindre. Je l’ai fait, et cela a certainement dû vous arriver aussi.

Il y a moins d’un an, je m’inscrivais dans une auto-école pour, enfin, passer mon permis. Dans le même temps, je m’étais fixé pour objectif, pour des raisons logistiques et d’emploi du temps, d’avoir mon permis au plus tard en septembre 2011.

Toute personne qui a passé son permis le sait, la partie la plus pénible est le code. Et lorsque je me retrouve face à une tache telle que celle-ci, qui m’irrite au plus haut point, je ne parviens pas à être efficace. Je remets au lendemain, j’applique la politique de l’autruche… Je suis comme ça.

Pourtant, « comme par miracle » si l’on tient compte de mon manque d’assiduité, j’ai fini par pouvoir me présenter à l’examen… pour le rater, à une faute près. Bien entendu, cela n’a rien de dramatique. De nombreuses presonnes ont raté leur code la première fois… Mais cette expérience m’ayant « plombée » plus qu’autre chose, j’ai beaucoup trainé avant de me présenter à nouveau. En parallèle, j’ai commencé les cours de conduite, qui eux, étaient un véritable plaisir !

La deuxième fois aura été la bonne. J’ai eu mon code en juillet, et dans le même temps, j’avais écoulé les vingt heures de conduite incluses dans mon forfait.

Malheureusement, au terme de ces vingt heures, je n’étais pas prête pour autant à passer l’examen. Mon moniteur évaluait à environ quinze heures le temps qu’il me faudrait pour l’être. Quinze heures… à 48 euros de l’heure. Autant dire une fortune, dont je ne disposais pas !

J’ai retourné le problème dans tous les sens, trouvé des solutions alternatives comme la location d’une voiture à double commandes dont le tarif horaire est moitié moins important… ce qui ne me dispensait pas de prendre des heures de conduite supplémentaires avec un moniteur.

L’investissement financier nécessaire était tel qu’aucune solution n’était réellement satisfaisante ou acceptable dans ma situation. Et il y avait cette date limite, après laquelle tout allait devenir plus compliqué en raison de mon activité professionnelle et de voyages-éclairs fréquents…

J’ai bien cru que j’allais « péter un plomb ». Je me suis arraché les cheveux. Je me suis découragée. Et surtout, j’avais un peu honte de moi. Après tout, je m’étais mise toute seule dans cette situation… je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même !

Un jour, je me suis finalement posée. J’ai pris une grande inspiration, et j’ai lâché prise. Tout simplement.

Je n’atteindrai sans doute pas l’objectif que je m’étais fixé. Mais dans la mesure où je ne peux pas agir sur cette situation plus que je ne l’ai déjà fait, j’ai décidé que cela ne valait pas le coup de « tourner un boucle » sur cette question. Je prendrai le nombre d’heures de conduite que je peux prendre avant la date « fatidique », et ensuite…. je verrai en temps voulu. Je m’adapterai autant que possible.

Prendre cette décision était la meilleure chose à faire. D’ailleurs, quasi-instantanément, j’ai senti mon esprit et mes épaules se libérer d’un poids…

Votre témoignage m’intéresse !

Et vous, quand avez-vous lâché prise pour la dernière fois ?

Partagez cela dans les commentaires 🙂

Photo : Joanne Tatham

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À propos de Joanne Tatham

À propos de Joanne Tatham

Coach, Mentor, Auteure et facilitatrice de Cercles de femmes en ligne, Joanne Tatham est une mystique pragmatique qui aide les femmes à se reconnecter à l’essentiel et à être sereines, solides, visibles et alignées.

Grâce à ses programmes, elle les aide à s’apaiser, à s’aligner avec la vie qu’elles désirent, et à manifester leur vision & leurs rêves.

Consultante en Personal Branding, elle aide par ailleurs les entrepreneures solo à développer une présence en ligne magnétique qui leur ressemble.

Amatrice de simplicité, Joanne est également l’auteure du livre « J’arre?te le superflu ! » (e?ditions Eyrolles).

Pour en savoir plus à propos de Joanne, clique ici »

 

6 Commentaires

  1. Lily

    D’abord concernant le permis : j’ai eu le code au bout de 3 fois en 4 ans… puis j’ai obtenu mon permis du premier coup après 50h de conduite à Paris. Le moniteur n’y croyait pas. Tout ça pour dire, que lorsque tu auras épuisé ton budget conduite, même si tu n’as pas rempli ton quota d’heure, demande malgré tout à être présentée !

    Sinon, pour le lâcher prise, je t’admire, parce que de mon côté, un lâcher prise s’apparente à une échec, s’accompagne de pleurs et remise en question.

    Toi tu le prends comme un constat, et tu passes à autre chose. Bravo !

    Réponse
  2. Joanne Tatham

    @Lily théoriquement, mon budget est déjà dépassé :/ Mais je comprends ce que tu veux dire. Mon moniteur m’a dit, et je suis d’accord avec lui, que je n’ose pas assez. Bon je ne suis pas non plus hyper lente, mais je ne prends pas assez de risque, oubliant que le moniteur est aussi là pour rattraper d’éventuelles boulettes. Dommage qu’il ne m’ait dit ça que lors des deux dernières heures comprises dans mon forfait.

    Ensuite, j’avoue que j’aimerais éviter d’aller au casse pipe en passant le permis « trop tôt ». Non pas par peur de l’échec, mais en raison des frais que cela entrainerait. Pour avoir le droit de repasser le code une deuxième fois, il m’a fallu débourser 150€ quand même… ça calme !

    Le lâcher prise n’est effectivement pas un exercice facile. Pour m’aider a passer le cap, je me demande « Bon, concrètement il se passe quoi si je ne fais pas X ? Est-ce que c’est si grave ? Est-ce que c’est plus ch*ant que de m’angoisser à force de me mettre la pression ? ». En général, ce n’est pas si grave, il n’y a pas mort d’homme même dans la pire version possible. Et je me dis « On s’en fout pour cette fois, je vais mettre mon énergie ailleurs ».

    S’il devait y avoir échec (je n’aime pas ce mot, c’est un jugement de valeur), ce serait plutôt dans le fait de continuer à dépenser une énergie folle dans une chose sur laquelle je n’ai pas/plus vraiment de prise. Prendre conscience de ses limites et les accepter, je considère que c’est une réussite ! D’autant que j’ai fait ce que j’ai pu jusque là, ce qui n’est quand même pas comme si je n’avais rien fait du tout. Je ne suis pas un robot, et c’est tant mieux. A l’avenir, je saurai qu’il y a des choses que je ne peux pas faire… et qu’il ne me sert à rien de me mettre la pression. En plus comme je suis déjà passée par là, je sais d’expérience que cela ne provoquera pas l’apocalypse 😉

    Réponse
  3. Fanny

    Bonjour !

    La dernière fois pour moi, c’était la semaine dernière, en confrontation avec une personne dont les idées très étriquées m’ont perturbées. De sa bouche sortaient des absurdités. Et même s’il a tapé du poing sur la table, je m’en suis sorti en rigolant. Il a fallu que je ne rentre pas dans le jeu, que je me dise que ce n’était pas important et que le but n’était pas la domination de l’un par rapport à l’autre dans un débat stérile. Du coup personne n’a dominé personne, n’a absorbé l’énergie de l’autre. Même si j’y ai repensé souvent depuis, j’étais plutôt contente de pas m’être laissée aller à l’énervement. J’ai complètement lâché prise en me disant qu’on s’en foutait grandement.

    Voilà pour moi, bonne continuation pour ta quête 🙂 (et pour le permis, que j’ai toujours refusé de passer aussi).

    Réponse
  4. Axel

    C’est vrai qu’il est parfois difficile d’atteindre ses objectifs surtout lorsque l’on a définit une deadline. Même si la méthode SMART est bien pour se fixer une ligne de conduite, cela n’empêche ni l’apparition de contraintes externes (loi de Murphy), ni le fait d’avoir un niveau insuffisant au moment donné.

    Mais je pense que l’on a tendance a se rapprocher quand même de très prêt du but en passant par ce biais là car on reste motivé et on sais où l’on doit arriver.

    Et puis la remise en question de l’objectif peut aussi être une bonne solution.

    En tout cas bonne chance dans l’obtention de ton permis, tu y es presque, courage.

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  5. Quincey

    Merci pour ton article Joanne !

    Il te reste encore du temps avant de réaliser ton objectif, tu y arriveras au bon moment !

    La dernière fois m’a apprit une bonne leçon, pas la peine de se poser 36 000 questions.
    Il faut parfois faire confiance, et continuer, tout droit.
    Comme si tu es aveugle, et que ta seule manière d’avancer et de tenir la main d’une personne en qui tu as confiance.

    Réponse
  6. Joanne Tatham

    Merci pour vos interventions et vos encouragements 🙂

    @Quincey c’est une excellente leçon (que j’essaie d’appliquer au mieux au quotidien – c’est d’ailleurs la seule façon pour moi d’être à l’aise avec mes décisions), merci de l’avoir partagée 🙂

    Réponse

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