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Quitter son emploi en période de crise ? Je l’ai fait, et je n’en suis pas morte ! (troisième partie)

par | 19 commentaires

woman spreading hair at during sunset

En 2010, j’ai quitté un emploi salarié au sein d’une multinationale américaine après neuf ans de bons et loyaux services. J’ai décidé de partager avec vous mon expérience…

Cet article est la troisième et dernière partie de mon récit. Vous pouvez lire la première partie ici, et la deuxième ici.

Troisième partie : prendre du recul

L’idée initiale

Lorsque j’ai quitté mon emploi, j’avais une idée en tête. Je pensais continuer à pratiquer mon métier, cette fois-ci à mon compte. J’avais neuf ans d’expérience, et j’aimais ce que je faisais…. alors pourquoi pas ?

Bien qu’avant même de quitter mon job, je pensais déjà à la façon dont j’allais mettre en place les choses et comment je pourrais éventuellement évoluer tout en restant dans le domaine du web, je me suis « autorisée » à prendre un peu de temps pour moi avant de passer à l’action. Si j’utilise des guillemets, c’est parce qu’en réalité, il s’agissait plus d’un besoin profond que d’une autorisation que j’ai consenti à me donner. Je sortais de plusieurs mois d’insomnies et de stress, et j’avais besoin de me reconstruire, de me refaire une santé psychologiquement. C’était indispensable avant de pouvoir envisager de passer à la suite.

Durant cette période, j’ai pu vraiment me reposer. J’ai retrouvé le sommeil, et la légèreté de l’esprit. J’avais oublié ce que c’était que de s’endormir sans peine, et je retrouvais enfin ce plaisir simple. Quel bonheur !
Ce temps pour moi, dont je n’avais pas défini la durée, a été extrêmement bénéfique. Libérée de toute contrainte horaire et mentale, j’ai pu observer.

Observer ce vers quoi j’étais attirée.
Observer mes désirs et besoins.
Et me découvrir…

Besoin d'aide pour reprendre les rênes de ta vie en mains ?

Tu souhaites être guidée vers plus de clarté, de sérénité, de confiance dans ta vie personnelle ? Découvre mes programmes ici !

 

La découverte

Contrairement à ce que à quoi je m’attendais, mon comportement a changé. Je ne passais plus autant de temps à m’intéresser aux réseaux sociaux et aux nouveautés du web. Pour tout dire, je n’y prêtais plus aucune attention, alors que jusque là, j’étais une geek, toujours à l’affût des nouveautés. J’ai cessé de lire des blogs orientés web, passé de moins en moins de temps sur twitter…

Quelle surprise ! Ou plutôt devrais-je dire : quel choc ! Et si le web 2.0 et la création de sites internet ne me passionnaient plus tant que ça ? Dix ans d’amour, de passion, pouvaient-ils s’effacer aussi vite, presque du jour au lendemain ? Il y avait de quoi s’interroger.

Lorsque j’y repense avec un peu de recul, je réalise que j’avais un peu trop « la tête dans le guidon ». J’étais tout simplement focalisée sur ce que je faisais et savais faire, sans jamais chercher à remettre quoi que ce soit en question… Je n’avais pas le temps pour ça !

J’étais devenu un mouton. Mon propre mouton, guidé par un moi passé. Mes passions n’étaient plus tout à fait les mêmes, et je persistais pourtant dans ce sens. Et, ironie du « sort », je revenais à ma première passion, celle que j’avais quitté pour le web : l’humain.

La décision

Pas question pour moi à ce moment de ma vie de reprendre mes études de psychologie : mes souvenirs étaient remplis de frustrations liées à l’absence de pratique. Je me suis donc orientée vers le coaching et ai suivi une formation théorique et pratique. C’était tout simplement merveilleux. Je n’avais pas connu une telle excitation depuis si longtemps ! J’ai tant appris sur l’humain, et sur moi-même…

Bien sûr, faire un virage tel que celui-ci était un pari risqué, crise ou pas. Ma situation est moins sécurisante que lorsque j’étais salariée, et j’ai dû faire des concessions. Mais je ne regrette pas ce choix le moins du monde. Au cours de ma formation, j’ai rencontré des gens d’univers différents, et dès l’instant où j’ai commencé à travailler avec mes premiers coachés, j’ai eu la certitude d’avoir pris la bonne décision.

Aujourd’hui, mon travail a un véritable sens pour moi, et j’ai la chance immense d’être également utile aux autres. Ne n’aurais pas rêvé mieux…

Votre avis m’intéresse !

Mon récit est cette fois terminé, et je vous donne la parole à nouveau 🙂
Avez-vous déjà quitté un emploi stable ? Qu’est-ce qui vous y a poussé et comment avez-vous géré la suite ? Avez-vous effectué une reconversion professionnelle ?
Que cet article vous inspire quelques réflexions ou vous rappelle des souvenirs, je serais ravie de lire vos commentaires !

Aligne-toi avec la manifestation de tes désirs

Tu es une femme spirituelle qui est décidée à manifester ses désirs ?
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Une routine matinale est l'un des meilleurs moyens d'y parvenir. Et puisqu'il n'y a pas une routine qui fonctionnera pour toutes, la checklist que je t'offre aujourd'hui te permettra de créer ta routine unique, et de l'adapter en fonction de l'évolution de tes besoins et circonstances.

À propos de Joanne Tatham

À propos de Joanne Tatham

Coach, Mentor, Auteure et facilitatrice de Cercles de femmes en ligne, Joanne Tatham est une mystique pragmatique qui aide les femmes à se reconnecter à l’essentiel et à être sereines, solides, visibles et alignées.

Grâce à ses programmes, elle les aide à s’apaiser, à s’aligner avec la vie qu’elles désirent, et à manifester leur vision & leurs rêves.

Consultante en Personal Branding, elle aide par ailleurs les entrepreneures solo à développer une présence en ligne magnétique qui leur ressemble.

Amatrice de simplicité, Joanne est également l’auteure du livre « J’arre?te le superflu ! » (e?ditions Eyrolles).

Pour en savoir plus à propos de Joanne, clique ici »

 

19 Commentaires

  1. Laurence

    Bonjour,

    C’est un témoignage intéressant ! Je suis également en pleine reconversion professionnelle : je me suis inscrite dans un cursus de sophrologie il y a peu.

    C’est rassurant de constater que vous avez réussi votre pari et que prendre des risques peut payer !

  2. Cyril

    Bonjour Joanne

    Quelle expérience!!!
    Pas facile de quitter un emploi salarié en pleine situation de crise. J’admire ton courage et ta détermination.

    Félicitations aussi pour ton blog. Je viens de le découvrir et je suis déjà inscrit sur ta newsletter 🙂
    Je te souhaite une grande réussite dans tes entreprises.

    Au plaisir de te lire.

    Cyril
    du blog http://www.apprendre-vite-et-bien.com

  3. Emi

    Bravo ! Très intéressant !
    Pour moi le changement est libérateur, constructeur, ça fait un bien fou. Il faut du pouvoir sur soi même et de la détermination pour changer son karma (sa prédisposition à aller vers un endroit, à continuer sur un même chemin qui ne change pas) mais quand on le fait on peut être très agréablement surpris par les résultats.
    Pour ma part, je m’apprête à me lancer en solo, après presque 2 ans dans cette mission en développant des applis iPhone, j’attends avec hâte la fin de mon contrat début décembre pour pouvoir enfin travailler pour mon compte (même si dans ma tête et mon temps libre j’ai déjà commencé à le faire).
    Avant ça je vais aussi me prendre 1 mois ou 2 de vacances, du repos mais que je ne vois pas vraiment comme du repos, je suis sûre que je vais produire mieux et que j’aurais des idées précieuses pour l’avenir grâce à ce break.
    La plupart des gens ne changent jamais rien, même s’ils sont malheureux là où ils sont, seulement parce qu’ils ont peur.
    La peur et le manque de confiance en soi sont les pire ennemies qu’on a.
    Je me dis parfois : « je n’ai pas choisi le meilleur moment pour me lancer en solo étant donné la crise » mais je n’ai pas peur, j’en ai eu un tout petit peu au début en prenant cette décision mais je n’ai plus peur maintenant.
    Mon envie d’être mon chef et de piloter mon avenir est plus forte. Je ne veux plus être salarié.
    Je ne veux plus travailler pour l’argent. Je veux que l’argent travaille pour moi.

    Bonne continuation 🙂

    Bisous !

  4. Kowalsky

    Pour t’avoir suivi depuis le début, je suis content de voir que ça se passe bien pour toi.

    J’t’avoue que j’n’ai pas mis en pratique tous tes conseils et astuces, mais ça fait lentement son chemin 🙂

    J’n’ai plus que 8 cartons pas encore déballés de mon dernier déménagement qui trainent. J’ai bon espoir de réduire encore un peu ce chiffre 😀

  5. Joanne Tatham

    @Laurence Comme on dit « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire »… Je te souhaite plein de bonnes choses pour ta reconversion !

    @Cyril Merci pour ton message, et bienvenue parmi mes lecteurs 🙂

    @Emi Oh! Je ne savais pas que tu te lançais en solo, c’est génial ! Je suis comme toi : je veux être le capitaine de MON bateau. C’est sûr que ça fait peur, mais quand on rationalise un peu, on réalise que le pire qui puisse arriver n’est pas si grave. Et même si les choses ne se déroulent pas comme prévu, au moins, on ne peut pas se reprocher de ne pas avoir essayé 🙂
    « Je ne veux plus travailler pour l’argent. Je veux que l’argent travaille pour moi. » : j’adore ! 🙂
    Félicitations pour cette décision, et plein de bonnes choses !

    @kowalsky Merci de me suivre depuis si longtemps 🙂 Je suis sûre que tu peux passer à 7 cartons en deux coups de cuillère à pot ! 🙂

  6. Johann

    Bonjour Joanne,

    J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce très bon témoignage en trois parties. Ce parcourt me fait me poser beaucoup de question car je viens tout juste de terminer mes études et je suis encore en pleine reflexion sur mes projets professionnels.

    D’un côté j’ai beaucoup de mal à trouver un emploi malgré les diplomes, tellement le marché est difficile d’accès dans cette période.

    D’un autre je me demande vraiment si je veux un emploi. J’ai tenté l’aventure entrepreneuriale car je n’aime pas rester inactif et je dois avouer que ce style de vie me plait beaucoup. C’est pas le chemin le plus facile mais ce sont ces projets qui me font me lever motivé le matin.

    Je ne sais pas de quoi demain sera fait mais tant que je pourrai continuer sur ce chemin, je le ferai. Ce que je trouve interessant dans ton histoire c’est cette lassitude du web, je commence à le vivre un peu tôt et si ça se trouve je vivrai également la même chose.

    Comme l’avait dit Steve Jobs dans son discours qui a fait le tour du monde après sa mort: « Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. »

    Je te souhaite plein de réussite dans tes nouveaux projets et une très bonne continuation.

    Au plaisir de te lire,

    Johann

  7. fabrice

    Perso, je n’ai jamais cherché un emploi stable, un CDI je veut dire. Ceci afin de pouvoir bouger plus.

    Car j’imagine que c’est dure de quitter la sécurité…C’est humain.

    Il y a la question de l’âge aussi. Après une certaine expérience et avant que l’on soit plus âgé, cela reste plus facile.

  8. guillaume

    Témoignage intéressant 🙂
    J’ai eu pendant 4 ans un CDI mais je me suis vite rendu compte que cela ne me convenais pas, alors oui j’ai casser mon CDI en 2006 en plus pour faire quelque chose d’opposé à ma formation.

    Tout le monde m’a dis mais tu es fou 🙂 mais j’ai bien fait!!
    Après 4 ans à être concierge en hotellerie je suis conseiller financier à mon compte depuis 5 ans et c’est COOL 🙂

  9. Joanne Tatham

    @Johann Je te souhaite le meilleur ! Tu as raison, être entrepreneur est loin d’être un chemin de tout repos… mais une fois qu’on a goûté à ce mode de vie, on devient vite accro 😉 Après, il est toujours possible de trouver des ajustements si ça ne fonctionne pas comme on le souhaite.
    Bonne continuation 🙂

    @Fabrice Pas évident de quitter la sécurité, mais tout dépend de nos priorités en fait. Lorsqu’un besoin devient plus fort que celui tout à fait humain de sécurité, on est poussé a choisir une autre voie question de survie !
    L’âge je pense entre surtout en ligne de compte lorsque l’on cherche un emploi salarié. On est vite « vieux » sur le marché du travail… et encore, tout dépend du poste et des responsabilités je pense.

    @Guillaume eh bien, quel changement de carrière, félicitations ! comment as-tu effectué ta reconversion ? (je ne savais même pas qu’il existait des conseillers financiers indépendants, je ne connais que ceux de la banque – et pour certains, j’aurai aimé ne jamais croiser leur route… -_-)

  10. nathalie

    Bonsoir à tous…
    J’ai trouvé votre blog en parcourant le net pour avoir des témoignages de personnes quittant leur emploi après de longues années.
    Car voilà… moi dans deux jours, je vais donner ma démission de mon poste de secrétaire juridique après… 17 ans !!
    Je l’ai rêvé, je l’ai souhaité, je l’ai même prié et voilà ce moment est arrivé !!
    Je quitte mon emploi pour un autre travail dans le même secteur mais avec une perspective d’évolution financière et SURTOUT un travail laissant une part enfin plus importante à la prise de responsabilité.
    Je viens d’avoir mon futur employeur qui a validé ma candidature, on se voit demain et vendredi j’annonce la nouvelle…
    Mélange d’excitation et de peur…
    Une peur que votre témoignage relativise.
    Merci à vous et à bientôt peut-être
    nathalie

  11. Joanne Tatham

    @nathalie Félicitations ! J’espère que l’annonce s’est bien déroulée 🙂

  12. Lieloo

    Bonjour, j’avais lu votre récit il y a quelques temps par hasard. Je cherchais à me rassurer car sur le point de quitter mon job.
    Cela fait 4 ans que je travaillais pour une grosse boite de cosmétiques française avec un bon salaire mais avec un surmenage total et plus de vie perso car je passais mon temps à l’hôtel et sur la route. Mon entreprise n’a pas voulu de rupture conventionnelle. Donc en septembre 2011 je suis revenue sur mes pas quand ils m’ont dit que ce n’était pas possible. Ma psy, mon docteur et ma famille me disaient tous de changer de travail. Mais voilà j’avais atteint un tel état de surmenage que je ne me voyais pas postuler autre part et reprendre un job. Je n’ai pas voulu tout faire pour qu’on me licencie comme m’avait conseillé mes collègues, j’avais peur de craquer et de pas tenir le coup car j’ai toujours bien fait mon travail et ne voulais pas rentrer dans ce jeu là. Alors tant pis j’ai démissionné, en avril, le 6 de cette année. Ce qui veut dire pas d’indemnité chômage pendant 4 mois puis on réétudiera mon dossier! Cela fait un mois, je ne regrette pas mon choix. Je retrouve une vie sociale et pense enfin à moi. J’avais bien réfléchi et prévue ces 4 mois sans salaire. J’ai acheté un appart il y a 1 an et mon ami est en cdd, il gagne beaucoup moins que moi et ne peut donc pas m’aider. Mais depuis septembre quand j’ai su que la démission serait la seule solution j’ai commencer à économiser tout ce qui était possible pour m’assurer l’équivalent d’un smic pendant ces 4 mois de carence. C’est un peu dur car j’avais beaucoup d’avantages : voiture, essence, produit cosmétique, repas du midi…. Mais je vais mieux. Maintenant je cherche ma voie car adolescente j’ai toujours voulu m’orienter vers des métiers artistiques mais mes parents m’ont poussés vers d’autres choses. Mais je n’ai plus le courage de reprendre des études. Et surtout il va falloir que je finisse par à nouveau gagner de l’argent. Voilà je pensais pas écrire tant mais ça fait du bien de se confier.

  13. lili

    Bonjour à tous,

    Ca fait du bien de vous lire…
    J’ai envie de quitter mon boulot car ça fait trois ans que j’essaye d’expliquer les injustices qui me rendent malade, j’ai juste l’impression de parler à un mur. Ma santé en a prit un coup, donc si je ne veux pas être internée, il faut que je trouve une solution.

  14. lili

    Bonjour à tous,

    Ca fait du bien de vous lire…
    J’ai envie de quitter mon boulot car ça fait trois ans que j’essaye d’expliquer les injustices qui me rendent malade, j’ai juste l’impression de parler à un mur. Ma santé en a prit un coup, donc si je ne veux pas être internée, il faut que je trouve une solution.
    Ca fait 12 ans que je bosse dans le même secteur et 8 ans dans la même boîte, mais je craque!
    Mais je n’arrive plus à réfléchir…

  15. nissou

    Bonjour, cela rechauffe le coeur de lire vos messages. Je suis moi meme en situation tres difficile, je suis dans la meme boite depuis 7 ans, 6 ans a occuper la meme fonction sans me plaindre car elle me convenait parfaitement. la crise l annee derniere et hop on me demande de changer de poste au risque peut etre d etre vire. On me propose un super poste sur lequel j avias des vues depuis un bon moment et hop mon mari refuse que je le prenne car il demande quelques deplacements a l etranger. Deprime a fond, je me vois proposer un tout autre emploi qui n a absolument rien avoir avec mes aspirations mais avec de lourdes responsablities manageriales dans un domaine d expertise ou je n y connais pas grand chose (comptabilite), je le prend et depuis, depression, grosse depression… je n arrive pas a accepter ce poste ni ce choix ‘force’ et en meme temps j aime beaucoup cette boite et je n aurais jaime pense la quitter un jour ( on a la flexibilite de travailler de chez nous…). Je suis au bord d un ravin qui peut etre un virage comme etre un ravin pour moi mais je n arrive plus a refelchir concretement… vos commentaires seront des plus benefiques.
    Merci

  16. Joanne Tatham

    @nissou Merci pour ton partage d’expérience. Il y a plusieurs choses à prendre en ligne de compte à mon avis. La première, c’est le rôle de ton mari dans les décisions concernant TA vie professionnelle, TON quotidien. Je ne sais pas si vous avez discuté du pour et du contre, comment vous l’avez fait, si tu as pu faire entendre ton opinion et être écoutée, mais de la façon dont tu l’évoques dans ton commentaire (« hop mon mari refuse »), j’ai l’impression qu’il n’y a pas eu de discussion et qu’il ne t’a pas laissé le choix. Or entre partenaires de vie, c’est quand même mieux si l’on forme une équipe dans laquelle tout le monde est au même niveau, non ? Sur ce coup, il ne semble pas s’être préoccupé de ton bien être, de tes aspirations… il n’a donc pas été ton allié et a donc fait partie (ou fait encore partie ?) du problème.

    Pardonne-moi si tu trouves mes mots un peu durs, mais c’est un ressenti basé sur tes mots. Il se peut que j’aie mal compris (ce que j’espère). Par conséquent, je pense qu’il serait bon de rétablir le dialogue avec ton mari, un dialogue te permettant de lui dire ce que tu ressens et comment tu vis cette situation (d’ailleurs, comment réagit-il face à ta dépression ?).

    Laissons un peu de côté ton mari, maintenant 😉 : Aujourd’hui, non seulement tu as laissé passer un super job qui te faisait envie depuis longtemps, mais en plus, tu a pris un job pour lequel, d’après ce que tu dis, tu manques de connaissances, et en plus, tu y as de lourdes responsabilités… Il est tout à fait humain de ressentir ce que tu ressens dans ces conditions : tu as des talents, des points forts que ce job ne te permets pas d’exploiter, et tu es forcée de faire des choses que tu ne maitrises pas : tout cela fait forcément diminuer la confiance en soi…

    Il faudrait à présent trouver l’énergie de te fixer un objectif, qu’il s’agisse de changer de boîte, d’évoluer en interne, ou de trouver un moyen d’utiliser tes talents dans ce job et d’y trouver des aspects qui sont proches de tes besoins ou valeurs. Penses-tu que tu pourrais creuser dans cette direction ?

  17. virginie

    bonjour,
    je viens de trouver ce blog et coup du sort?comme les autres personnes qui ont fait leur récit je suis totalement en mode « SOS Je n’en peux plus! »
    je travaille dans la même branche depuis 13ans (restauration rapide) j’ai commencé au bas d l’échelle et pour mon malheur(je le pense avec le recul)j’y ai évolué très rapidement jusqu’au poste de directrice adjointe et depuis un an, toujours sous le même intitulé je fais la directrice sans qu’il y ait eu une évolution de salaire(nous sômmes 2 dans cette situation). Quoi qu’il en soit
    depuis plusieurs années , je ressens mon travail avec une boule au ventre , un stress énorme , un ras le bol général..tout un tas de frustrations et de révulsions qui joue sur mon moral et ma santé(insomnie, blessures de fatigue etc…)
    Au fil du temps , une sorte d’harcélement moral s’est installé un coups « vous êtes le meilleur » le lendemain  » vous êtes un bon rien » dit texto par le franchisé. Dois-je indiqué qu’avec cette personne les dialogues sont un long monologue et que votre rôle consiste à faire le chien qui dodeline de la tête et attend que çà se termine! C’est un non sense total quand on pense que vous gérer l’entreprise et ces 50 employés!
    Ce métier ne me convient pas , je ne m’y épanouie pas et pire, à se mettre la tête dans le guidon parcequ’on a une place bien « tranquille » c-a-d un cdi et un salaire qui tombe chaque fin de mois ( pas mirobolant au passage vu mes responsabilités)..j’ai fini par me replier de plus en plus, ne plus voir personne et faire boulot/dodo..autant dire que ma vie sociale est de venu un désert depuis longtemps.Bref! je me suis quasi noyée! Aujourd’hui je me sens coincée et frustrée , on me dit « changes de job » mais c’est facile à dire ..je ne sais plus de quoi je suis capable, je doute de moi,j’ai l’impression d’être au fond d’un gouffre où se trouve une échelle que je suis incapable de saisir. Je ne sais pas comment faire pour mettre en route des actions qui m’aideront à avancer et à sortir de ce
    travail..soit dit au passage vu ma position un licenciement à l’amiable n’est pas une option à part m’en prendre plein la tête en abordant le sujet et je ne parle même pas de faire un fongécif. Je suis totalement perdue et en total « craquage ».
    Lire ce blog m’a permis de voir que je n’étais pas la seule à avoir ce vécu et voir que d’autres s’en sortent m’inspire et je vous dis « respect » , je sais qu’il est difficile de prendre sur soi et de faire les premiers pas. Mais voir que je n’arrive pas à le faire et que je suis renfermée et frustrée me rends malade « pourquoi? » ..un vrai cercle vicieux pour avancer il faut avoir un chouillas confiance en soi mais tant que tu ne l’as pas fait et que tu te sens bloquée difficile de croire en soi. Le serpent qui se mord la queue!
    Je me suis épanchée mais j’en ai besoin , j’ai les nerfs à fleur de peau.Je sais que vous comprendrez. N’hésitez pas à m’apporter quelques conseils,ils seront les biens venus.
    Merci et « congratulations » pour vos premiers pas.

  18. imad

    c’est très interessant ce que tu viens de citer comme experience personnelle qui donne de l’aide à plein de gents qui vivent une situation difficile au travail par rapport à la vie quotidienne et aux besoins personnelles
    merci pour ton courage professionnelle, le fait de parler de ça c’est donner la chance aux autres de trouver une solution qq part ou bien suivre ton experience et de relever les points essentiels
    moi je dois dire que je vis une situation difficile et chaque matin je me pose la même question : est ce que je vais continuer ou bien arrêter et c’est bon ?
    je suis passé par une période de suremenage danq laquelle j’ai beaucoup souffert et en plus de ça le travail demande trop d’energie mentale et psychique deux trucs qui étaits absents à cause de ce probleme de suremenage
    j’ai du vivre avec et ne rien dire aux responsables mais jusqu’à quand je vais rester comme ça ; je m’enfous de l’argent qu’ils me donnent ma santé mon repos mon etat psychique compte beaucoup aux gents qui m’aiment
    je dois arrêter ça et penser à moi et à mon entourage formidable
    j’espere trouver une solution dans les jours qui suivent
    merci pour ce que t’as ecris comme belle choses que généralement on trouve que chez un psy ou bien qq un…

  19. Nicolas

    Bonjour,
    je lis avec intérêt votre témoignage car, n’ayant pas encore rompu mon contrat, je m’interroge sur l’après. Comme beaucoup, je n’en peu plus de mon travail, à un tel point que je n’arrive plus à produire. Ma seule envie est de rentrer chez moi, mais frustré, plein de culpabilité, avec une boule dans la gorge et les mains qui tremblent. A la base, je n’aimais pas ce domaine d’activité (l’informatique), mais j’ai poursuivi mes études pour me positionner socialement (je suis issu d’un milieu ouvrier). Aujourd’hui, imprégné de l’idée que j’ai aussi le droit de me réaliser, je m’apprête à suivre une formation d’enseignant. Je suis à deux doigts de demander une rupture conventionnelle par anticipation, en me demandant si, une fois débarrassé de la contrainte du travail au quotidien, ma perception de mon environnement ne deviendrait pas plus positive. Cela me permettrait peut-être de préparer la suite dans de meilleures conditions. Mais la trouille est chevillée au corps, je n’ai pas la certitude d’être reçu à ma formation, et j’élève des enfants (en garde partagée).