Malgré mes efforts, je n’ai pas réussi à tout maitriser.
J’ai pourtant fait de mon mieux : j’ai fixé un cadre, des limites. Je me suis écoutée au maximum.
Cette fois-ci, il n’était pas question que je m’épuise.
Cette fois-ci, je voulais me faire passer en premier.
Je voulais être centrée sur moi.
J’allais donc choisir plus soigneusement encore avec qui je passerai mon temps. Mieux encore, j’allais passer la majorité de mon temps avec la personne la plus importante à mes yeux : moi.
J’allais m’écouter. Enfin !
Méditer beaucoup.
Me coucher tôt.
Passer du temps seule.
Mon intention était claire : je voulais être sereine, reposée et centrée.
Cette fois-ci, tout allait être différent.
Et… oui, ça l’a été. Très !
J’ai effectivement été bien moins fatiguée que lors de mon dernier séjour d’une semaine à Paris.
Je suis parvenue à passer plus de temps avec moi-même qu’avec n’importe qui.
Je n’ai pas pris de rendez-vous avant 12h30.
Je n’ai pas pris plus d’un rendez-vous par jour.
J’ai coocooné.
J’ai même réussi, pour la première fois en 4 ans d’expatriation, à passer du temps à me balader dans Paris avec mon mari ! Quel bonheur !
Et pourtant…
Ce n’était pas suffisant.
Si ça n’avait tenu qu’à moi, je n’aurais pas fait la fête le 31 décembre.
Mais j’ai suivi le mouvement. Je me suis couchée beaucoup trop tard et j’ai été mal le lendemain. Toute la journée.
Je ne voulais pas commencer l’année comme ça !
Et puis tout s’est accéléré contre mon gré.
Au retour à Bruxelles, il a fallu se remettre rapidement dans le bain. Répondre aux emails en attente et autres sollicitations, bien trop nombreuses à mon goût.
Accueillir proches venus en visite de presque dernière minute.
Tout est allé vite. Trop vite !
Je n’ai pas eu le temps de faire comme je voulais.
Je n’ai pas vécu le début d’année parfait auquel j’aspirais.
[ R e s p i r e]
Entre deux séances de frustration intérieure, je me suis recentrée.
Chaque jour, j’ai tâché de respirer et de me souvenir que rien de tout ça n’était grave.
Que rien de tout ça n’était véritablement important.
Que je n’étais pas tenue d’être parfaite, et que je pouvais me sentir sereine et ancrée malgré tout.
[ R e s p i r e]
Et chaque jour, matin, soir, ou en cours de journée… j’ai retrouvé mon port d’attache.
Et malgré ce chaos, tout s’est bien passé.
Parce que c’est en moi qu’est la solution, toujours.
C’est en moi qu’est mon espace.
C’est en moi qu’est ma maison.
C’est en moi que tout commence et tout finit.
Et rien ni personne ne peut réellement me faire vaciller si telle est ma décision.
Parce que tout repose sur l’alignement de mon intention, des décisions qui en découlent et des actions que je pose.
Parce que tout repose sur moi et que j’ai le pouvoir ultime.
[ R e s p i r e]
Mon espace sacré intérieur n’appartient qu’à moi, et il ne peut m’être enlevé.
Lorsque l’on sait ça, lorsqu’on le vit au quotidien, on ne passe plus des journées entières les dents serrées.
On revient, de plus en plus rapidement, à l’essentiel.
On retrouve, de plus en plus rapidement, le calme intérieur.
On est de nouveau solide. Ancrée. Centrée. Sereine.
Respire.
Tu as ce même pouvoir.
Respire.
Ton intention est plus forte.
Ta décision est plus forte.
Tes actions sont plus fortes.
Respire.
***
Les inscriptions au programme “21 rituels pour se recentrer” viennent de réouvrir leurs portes.
Pour t’inscrire à la prochaine session qui démarre le lundi 28 novembre, rends-toi sur cette page :
http://joannetatham.fr/21rituels/
***
Quel bel article authentique… et tu m’as aidée à « respirer » alors que je faisais deux choses en même temps, merci ;o)
Avec plaisir Anne-Sophie ! 😉
Salut Joanne, et meilleurs voeux pour cette riche année qui commence !
Ton article est arrivé à point nommé dans ma boîte mail ce matin : c’est dur depuis 2 jours ici, je ne maîtrise plus une partie de ma situation professionnelle (je dois m’en remettre à des directives de comptables, ça me frustre à un point…). Ce matin on m’a refilé un dossier que je n’avais vraiment pas envie de faire et, même si je suis un peu honteuse de l’avouer, je partage un super projet avec une collègue et elle en a pris les rênes en à peine 2 jours.
J’ai l’impression de m’être fait piétinée, d’être transparente, d’être mise de côté dès que c’est possible et le pire de tout, c’est que la situation a réussi à me faire perdre mon calme, alors que j’étais très fière de ne plus m’énerver et d’être hyper sereine depuis quelques semaines.
A chaud, ma réflexion est-celle-ci : je vais laisser le comptable me trouver des réponses (après tout c’est son boulot), je vais faire au mieux pour mon dossier pourri pour le régler au plus vite et passer à autre chose, je vais réussir à m’imposer dans ce projet, qu’on doit mener ensemble et pas l’une contre l’autre.
Je dois reconnaître que je me recentre beaucoup plus vite qu’avant et que je rebondis encore plus vite, courage, ça demande juste de l’entraînement et quelques techniques !
Un bon dernier jour de travail et un bon week-end à toutes !
Super Camille ! J’espère que ces ajustements t’ont aidée 🙂
Depuis quelques années les fins d’année et débuts d’année sont plutôt difficiles. Les fins d’année sont davantage marquée par de l’intériorisation, de l’écoute intérieure, de la réflexion et du repli que de la frénésie consommatrice de Noël (cadeaux, fêtes, soirées etc…). Plutôt positif pour moi.
Ce début d’année, comme l’année dernière, a été marqué par énormément de symptômes physiques. Pas la grippe, mais des douleurs insidieuses. Hésitations à aller chez le médecin. Ces douleurs venaient et repartaient. Dans la hanche, dans les oreilles, l’équilibre aussi touché. Enfin bref, j’avais l’impression d’être sur une table qu’on secoue. A partir de la deuxième semaine de janvier: plus rien…Très étrange.
Pour me sentir centrée, je pratique la pleine conscience et la méditation (statique) et parfois aussi le ménage en conscience dans l’activité.
Tiens, intéressants ces symptômes : aussi bien leur apparition que leur disparition soudaine !
Beaucoup de transitions ne se font pas dans l’aisance, ça fait un peu mal sur le moment et une fois le plus dur passé, c’est bon 🙂
Pas si simple de démarrer une nouvelle année!
Même avec des projets bien alignées, et une belle mission. Si je ne commence pas par reprendre mon souffle, et gagner en énergie, cela ne sert à rien de commencer!
Pour moi rien de tel que le dessin, la couture, ou …flâner dans une boutique de tissus et toucher chaque matière. Perdre du temps ( ou plutôt en gagner ) en prenant le temps de rêver.
Tout simplement être moi en portant ce qui me plais pour avoir le sourire chaque matin!
Oui, comme tu dis, reprendre son souffle et gagner en énergie : indispensable !
Cette annee c’est déçidée je pratique depuis juillet mais là, il y a eu un relachement… Et mon corps se remet à faire n’importe quoi …
Donc je fais du sport, je fais mes mini 7000 pas par jours.
Je fais des planning pour les différents projets étapes par étapes.
Je médite….
Bon là c’est mal parti, vue que je suis en pleine insomnie.
Mais je reprend ce programme dés tout à l’heure 8h (il est 2:47)…
J’avais pourtant une bonne ligne, de bonnes directives ces 6derniers mois….
Zen