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Trouver sa place : ce que la montagne m’a appris

par | 14 commentaires

Je serais bien incapable de vous dire combien de fois au cours de ma vie j’ai pu dire que je ne me sentais pas à ma place, ou que je ne trouvais pas ma place. Probablement des dizaines de fois à l’adolescence, si ce n’est plus ! Ce sentiment de ne pas être au bon endroit et la recherche de l’environnement dans lequel je pourrais enfin l’être m’ont habitée pendant plusieurs années. Je ne vous cache pas qu’il ne s’agit pas des années les plus fun de ma vie, même si ça n’occupait pas non plus mon esprit en permanence.

Avec le recul, je réalise à quel point j’ai pu me prendre la tête pour pas grand chose… Loin de moi l’idée de minimiser ce sentiment désagréable, ce mal-être que l’on connait quand on est dans ce cas. C’est très désagréable. Et sur le moment, on ne voit pas vraiment ce qu’on pourrait faire pour que ça change.

Mais un jour, j’ai compris quelque chose d’important, qui a changé ma perspective sur le sujet : ce n’était pas une histoire de lieu. Peu importe je me trouvais, peu importe avec qui je me trouvais, je ne me sentais jamais tout à fait à ma place. Les conditions extérieures avaient beau changer, mon sentiment, lui, ne changeait pas réellement. J’en suis arrivée à la conclusion que finalement, se sentir à sa place, c’est avant tout à l’intérieur que ça se passe.

C’est une prise de conscience importante, mais qui ne règle pas tout. J’y ai réfléchi, un peu, beaucoup… J’ai eu des idées sur la question… mais c’est cet été que c’est devenu parfaitement clair.

Alors que je dégustais mon déjeuner face au cirque de Gavarnie, j’ai été frappée par une évidence : 

C’était une idée qui m’avait déjà traversé l’esprit bien entendu, mais observer roche, fleurs, arbres et cascade cohabiter de façon aussi harmonieuse et naturelle à achevé de m’en convaincre.

Nous pouvons tou-te-s cohabiter avec le monde qui nous entoure sans nous faire écraser.
Nous sommes tou-te-s légitimes.
Nous avons tou-te-s droit à notre place au soleil.

Et nous n’avons pas grand chose à faire pour ça… juste à être nous-mêmeCar nous sommes tou-te-s parfait-e-s comme nous sommes.

Vous pourriez objecter que ce n’est pas si facile, que la société, les obligations, le contexte dans lequel on vit etc… ne permettent pas toujours de faire ce que l’on veut, de se développer ou d’être pleinement soi-même. Et je ne vous contredirai pas.

Oui, se débarrasser des conditionnements qui nous ont été imposés à un stade ou un autre de notre vie n’est pas une tâche facile.
Non, nous ne partons pas tou-te-s avec les mêmes « chances » dans la vie. Mais c’est possible.

C’est à la fois un travail individuel, et un travail collectif. Et le meilleur moyen de changer le monde, c’est de changer soi-même.

Alors commençons par habiter pleinement la place que nous occupons déjà. En tant que nous, le vrai nous.

Pour trouver votre place, commencez par vous trouver

Votre mission, si vous l’acceptez

Trouvez un domaine, une activité, une situation dans laquelle vous avez le sentiment de ne pas être pleinement vous-même.
Que pourriez-vous faire pour l’être un peu plus ? Choisissez un petit pas, une petite action que vous pourrez mettre en place dans la semaine à venir.

Partagez dans les commentaires ce que vous avez décidé de faire !

Photo : Joanne Tatham (instagram)

Aligne-toi avec la manifestation de tes désirs

Tu es une femme spirituelle qui est décidée à manifester ses désirs ?
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À propos de Joanne Tatham

À propos de Joanne Tatham

Coach, Mentor, Auteure et facilitatrice de Cercles de femmes en ligne, Joanne Tatham est une mystique pragmatique qui aide les femmes à se reconnecter à l’essentiel et à être sereines, solides, visibles et alignées.

Grâce à ses programmes, elle les aide à s’apaiser, à s’aligner avec la vie qu’elles désirent, et à manifester leur vision & leurs rêves.

Consultante en Personal Branding, elle aide par ailleurs les entrepreneures solo à développer une présence en ligne magnétique qui leur ressemble.

Amatrice de simplicité, Joanne est également l’auteure du livre « J’arre?te le superflu ! » (e?ditions Eyrolles).

Pour en savoir plus à propos de Joanne, clique ici »

 

14 Commentaires

  1. Lucile

    Je vais essayer de continuer de créer des trucs et des bidules : des photos, des coussins rigolos… etc. parce que je me sens bien quand je fabrique des choses concrètes pas uniquement du travail sur ordi…

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    • Joanne Tatham

      Lucile, c’est super ! C’est quand on fait ce qui nous fait du bien qu’on se sent le plus à sa place !

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  2. Isabelle d'Audiffret

    Ravie que tu aies découvert ta place en montagne. Moi, cela fait bien longtemps que la montagne, les Alpes surtout et des falaises comme les Calanques sont devenues mes lieux d’éternité; et quand je gravis une paroi en alpinisme ou marche sur un glacier à 3000m, c’est encore plus fort. Comment se faire la guerre au quodidien, s’arrêter à des bêtises quand on se sent si minuscule dans un paysage aussi grandiose.
    La même sensation se crée quand on regarde l’univers dans un téléscope puissant…
    A essayer sans modération, effets garantis…. Cordialement.
    Isabelle

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    • Joanne Tatham

      Isabelle, ma place, je l’avais déjà trouvée depuis longtemps, mais je n’ai identifié cette vérité qui nous concerne tou-te-s que cet été 🙂
      Oui, ce sont des lieux d’éternité… J’aime beaucoup cette expression !

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  3. Monique

    Merci pour ton article, il résonne en moi. Longtemps je me suis demandé ce que je faisais là ! J’avais l’impression de vivre la vie d’une autre personne, que cette histoire n’était pas la mienne. Aujourd’hui à la retraite, je ne me pose plus la question. Pourtant, j’ai vécu un moment particulier il y a quelques semaines que je voudrais partager. J’habite un quartier populaire où tous les pays du monde semblent s’être donnés rendez-vous. Devant chez moi, il y a un terrain de jeux où se retrouvent les enfants et souvent le soir, les parents les rejoignent, du moins en été. Je lisais sur mon balcon pendant qu’en bas parents, enfants et ados originaires des pays de l’est disputaient une partie de ballon, une sorte de ballon-prisonnier. Un adulte était au milieu et un petit l’ a touché d’un magnifique tir. Le papa s’est retrouvé « les quatre fers en l’air » et tout le monde a ri à gorge déployée. Surtout mon petit voisin du dessus, Armando 13 ans. IIl a ri de si bon cœur que ça m’a envahie toute entière. Je ne saurais expliquer cet instant de grâce où j’ai senti que tout était parfaitement à sa place. Ces personnes du bout du monde qui venaient reconstruire leur vie et qui sont toujours joyeux .Et je me suis sentie, moi aussi à la mienne et parfaitement bien dans mon HLM du sud-ouest parce que le rire se dit pareil dans toutes les langues. Voilà ma petite histoire… A bientôt de te lire, c’est toujours un plaisir…. Monique

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    • Joanne Tatham

      Monique, j’adore ta phrase « le rire se dit pareil dans toutes les langues », c’est tellement vrai ! Les moments de bonheurs, les émotions que l’on ressent sont à peu près uni-verselles… et nous unissent autour d’un même plaisir.

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  4. Jocelyne

    Bonsoir, Un jour que je cherchais du travail, dans ma tête je me disais qu’il y avait bien une place pour moi quelque part ? Je me posais cette question en traversant le pont de Bercy pour me rendre à un entretien. J’ai ressentie comme un souffle, comme quelqu’un qui me disait va c’est ici . Cela ce passait en 1989, j’ai eu cette place et j’y suis encore. Et j’ai toujours l’impression que si je ne m’étais pas posée cette question, peut être je ne me serais pas sentie aussi bien à cet entretien, peut-être que je n’aurai pas été prise. Mais j’avais cette impression d’être comme chez moi. Je me sentais bien, pourtant je n’avais aucune expérience dans se métier.

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    • Joanne Tatham

      Jocelyne, superbe expérience, merci de l’avoir partagée avec nous !

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  5. marianna

    Bonjour. je suis à trois ans de la retraite, je suis bien fatiguée mon travail est très dure et la pénibilité n’est pas encore reconnu par le gouvernement. Alors c’est décidé, j’arrête quand je suis trop fatigué, j’ai la chance d’avoir justement des raisons de m’arrêtter. au moins je prends soin de moi. Ma place c’est chez moi et à faire ce que j’aime et prendre le temps c’est ma nouvelle passion.

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    • Joanne Tatham

      Bonjour Marianna ! Et si ta place était là où tu te trouves, à tout moment ? 😉
      Ça n’empêche pas d’avoir une passion qui se pratique ailleurs… mais là où tu es, tu as ta place. Et je vois que tu l’as bien compris même si tu ne le formules pas de la même façon, puisque tu t’écoutes 🙂

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  6. virginie

    Salut Joanne,
    C’est assez étonnant mais le sujet de ton article est exactement ce que je vie en ce moment : après moulte années depuis l’adolescence à me sentir à ma place où que je sois , à être habitée par un mal être destructeur ( oui! je comprends parfaitement cette souffrance intérieure) je me suis mise à réfléchir de plus en plus à tout cela , à ce ressenti , à ma façon de voir les choses et je me suis rendu compte que je ne regardais pas les choses , ma vie sous un bon angle et que parfois il suffit de changer son regard sur soi et sur ce que l’on targue de fatalité pour commencer à entrevoir de nouvelles perspectives. Je n’en suis qu’aux balbutiements de ce « être enfin moi même » et j’avoue qu’il faut se faire violence car tout naturellement on est programmé pour réagir comme on a pris l’habitude de le faire et donc je dois être vigilante à ne pas retomber dans mon cercle vicieux de mal être ..décider qu’on ne veut plus se prendre la tête , que comme tous les autres ont mérite notre place : c’est croire en soi , avoir confiance et lâcher prise..une vraie révolution !

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  7. Ophélie

    Joanne,
    J’adore ton article, et a ta citation, pour trouver sa place, se trouver soi-même! J’ai dernièrement écrit un article sur le sujet comment être soi-même, et je découvre de ton article de belles idées qui complètent bien ma réflexion. Etre dans cette conscience qu’on a tous notre place, effectivement la première pierre à mettre en place à l’édifice! Merci pour l’inspiration!

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    • Joanne Tatham

      Avec plaisir Ophélie, merci pour ton commentaire 🙂

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