Je venais de remettre ma vie sur les rails. Ce n’était pas parfait, mais j’étais en rétablissement, et j’avais interrompu ma descente aux enfers.
Plusieurs fois par semaine, j’avais l’opportunité de « processer » ce qui s’était passé pour que j’en arrive là, de réfléchir à ce qu’était ma vie aujourd’hui, et de me rappeler pourquoi je faisais ce que je faisais.
Lui semblait pas mal branché développement personnel. Il m’avait conseillé quelques livres, que j’ai lus. Nous semblions plus ou moins sur le même chemin.
J’avais suivi les recommandations de l’un de ces livres : écrire où l’on voulait être dans un an, dans cinq ans, dans dix ans. Plus ou moins.
J’avais pris le temps de faire l’exercice. Ça m’avait fait un bien fou ! J’y voyais beaucoup plus clair que jamais.
Quelques mois plus tard, cette relation prenait fin. J’ai poursuivi ma vie de mon côté, et lui la sienne.
Ce que je n’avais pas anticipé, c’est que quelques années plus tard, le développement personnel serait au coeur de ma vie professionnelle. Et avec les outils, les avancées, et au contact de tant de femmes, qu’elles soient clientes ou pas, j’ai réalisé un jour que j’avais rencontré un problème qu’elles rencontrent souvent : j’avais oublié mes rêves.
Ceux que j’avais écris noir sur blanc quelques années plus tôt n’avaient plus été dans mon champ de conscience après cela. Jamais, à aucun moment, je n’avais avancé pro-activement dans cette direction.
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Le problème, c’est que je n’avais pas eu de rappel. Aucun système de « tracking ». Aucun moyen de m’assurer que j’avais toujours mon rêve en tête, et que j’avançais dans cette direction. Rien n’avait été fait, et je n’avais aucun moyen de m’en rendre compte.
Je sais : penser « tracking », ça n’est pas très sexy. Mais on peut parfaitement effectuer un suivi et s’assurer d’avancer vers ses rêves sans que ce soit austère et que ça devienne une corvée.
Ça peut être fluide, simple, agréable, motivant, encourageant, et respectueux de qui l’on est, de notre façon de fonctionner… Tout ce que cela nécessite, c’est un espace qui permet cela. Un vrai. A la fois ferme et flexible. Encourageant et doux à la fois.
Le Cercle, c’est justement ça. Et c’est dans cette perspective que j’ai pensé la nouvelle édition du Cercle : pour permettre à chacune d’avancer régulièrement vers ses rêves en se respectant ainsi que ses circonstances/obligations, sans sacrifier quoi que ce soit ou oublier un pan entier de sa vie au passage.
Entre autres. Parce que c’est beaucoup plus que ça en réalité.
Le Cercle :: S’élancer, débute le lundi 20 mars. Ses portes te sont ouvertes. Pour nous rejoindre, c’est ici : http://joannetatham.fr/lecercle
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