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Simplicité et casseroles du passé

par | 11 commentaires

Au cours d’une conversation récente avec une amie, celle-ci m’a fait remarquer qu’il était pour le moins curieux, si ce n’est ironique, de s’intéresser à la simplicité lorsque l’on se torture l’esprit avec des casseroles du passé au lieu « d’occulter tout simplement » toutes ces choses. Cette remarque m’apparait intéressante à plusieurs titres.

Vous vous en douterez certainement, je ne partage pas son avis. En effet, à mon sens, rechercher la simplicité fait partie d’un processus de développement personnel. Simplifier sa vie implique de prendre le temps d’observer, d’analyser, de comprendre nos comportements et réactions (et donc, entres autres, identifier ce qui peut faire mal, et pourquoi) afin de mieux nous centrer sur nos besoins. Par ailleurs, vouloir se développer personnellement en choisissant d’occulter son passé, et plus particulièrement les souffrances du passé qui ont un impact sur le présent, ne me semble pas viable à long terme. Car ce qui n’est pas résolu fini toujours par remonter à la surface. Cachez une plaie sous un cellophane sans la soigner, et elle ne pourra pas cicatriser…

Il va de soi que mes propos ne concernent pas ce qui peut être dompté à l’aide de quelques citations inspirantes et une bonne dose de méthode Coué. J’évoque ici des problématiques plus complexes, qui peuvent littéralement bouffer des pans entiers de nos vies, et dont la résolution passe par un travail avec un professionnel compétent (la plupart du temps un psy, même si ce n’est pas la seule option disponible).

Vous aurez beau avoir la vie la plus simple du monde, si vous ne traitez jamais les problématiques qui vous empêchent d’avoir une vie personnelle, sociale, sentimentale, ou professionnelle épanouïe, vous peinerez à atteindre le bonheur que vous recherchez.

C’est probablement quelque chose que vous avez peut-être déjà observé chez vous ou chez des proches : un même scénario se joue et se rejoue en permanence, conduisant à ce que l’on pourrait qualifier d’échec (je n’aime pas ce mot, mais c’est le plus souvent celui qui correspond le mieux à ce qui est ressenti – voire dit – par les personnes concernées) dans un ou plusieurs domaines.

Évidemment, il n’est pas forcément nécessaire de tout mener de front en s’attaquant à ses casseroles tout en simplifiant sa vie en même temps. Mais la force de la simplicité, c’est qu’elle permet de dégager de l’énergie et du temps pour pouvoir mieux se concentrer sur ce que l’on juge réellement important.

Donc non, je ne pense pas qu’il soit ironique de s’intéresser à la simplicité lorsque l’on a à gérer ses casseroles du passé. Cela me semble au contraire logique, et même aidant !

Votre avis m’intéresse !

Et vous, quelle est votre expérience à ce propos ? Que faites-vous de vos casseroles du passé (si vous en avez) ?

Partagez vos avis et témoignages dans les commentaires !

Photo : Rev Stan

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À propos de Joanne Tatham

À propos de Joanne Tatham

Coach, Mentor, Auteure et facilitatrice de Cercles de femmes en ligne, Joanne Tatham est une mystique pragmatique qui aide les femmes à se reconnecter à l’essentiel et à être sereines, solides, visibles et alignées.

Grâce à ses programmes, elle les aide à s’apaiser, à s’aligner avec la vie qu’elles désirent, et à manifester leur vision & leurs rêves.

Consultante en Personal Branding, elle aide par ailleurs les entrepreneures solo à développer une présence en ligne magnétique qui leur ressemble.

Amatrice de simplicité, Joanne est également l’auteure du livre « J’arre?te le superflu ! » (e?ditions Eyrolles).

Pour en savoir plus à propos de Joanne, clique ici »

 

11 Commentaires

  1. Judith

    Bonjour Joanne,
    Je suis d’accord avec toi mais je nuancerais mes propos en disant qu’il ne sert à rien de prendre ces casseroles au tragique. En effet, elles peuvent avoir un impact négatif sur notre vie actuelle et un travail sur soi est un bon moyen pour faire la paix avec son passé. Parallèlement à un travail psychologique, il est aussi bien utile de rire de nos casseroles du passé, non ? Le rire permet de dédramatiser et de rendre les choses plus faciles à vivre. Là, de nouveau, tout est une question de nuance…
    A bientôt !

    Réponse
  2. Anne

    Synchronicité,quand tu nous arrives.
    Merci, car votre message arrive juste dans mes mails au moment où je veux envoyer à une amie la transcription d’une partie d’une conférence de JJ Crèvecoeur sur le cheminement spirituel et la nécessité de regarder nos ombres pour arriver à l’individuation (Jung).
    Merci.

    Réponse
  3. Cathy

    Ces casseroles (ou valises)inutiles de les cacher.
    Elles sont là, un point c’est tout et essayer d’oublier quelqu’un ou quelque chose c’est y penser tout le temps.
    Je crois qu’il faut tenter de comprendre pourquoi elles sont là, à quelle occasions elles se font plus présentes et comment vivre avec le mieux possible et le plus légérement possible.
    On ne guérit pas de son passé, on l’accepte avec bienveillance.

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  4. Jade Cactus

    encore faudrait-il qu’on connaisse ces casseroles ! Déterminer ce qui nous fait échouer ou ce qui nous freine, c’est souvent compliqué. Et pour avoir vu une psy pendant 5 ans, ça ne m’a pas réellement soulagée… Sinon je suis d’accord sur le principe : occulter c’est se voiler la face, et ça risque de faire encore plus mal quand ça reviendra à la surface… C’est un peu une fuite facile qui améliore (peut-être) le futur immédiat, mais sur tout une vie, il vaut mieux régler les compte avec son passé, pour être en paix.

    Réponse
  5. Joanne Tatham

    Bonjour à toutes 🙂

    @Judith Tout à fait d’accord, les casseroles ne sont pas forcément à prendre au tragique. Mais celles qui le sont par essence, difficile d’en rire ! Comme précisé dans l’article, je pensais surtout à des problèmes complexes et relativement lourds (mais cette partie là n’est peut-être pas assez explicitée :)). Mais évidemment, lorsque l’on est loin du drame, inutile d’en rajouter ! 😉

    @Anne Merci à toi pour ton message 🙂

    @Cathy Oui, comprendre me parait être une clé importante, la première étape sans doute vers le mieux. On ne guérit peut-être pas de son passé, mais on peut guérir de ses conséquences sur notre présent… après avoir compris, et posé les actes nécessaires dès lors qu’ils sont à notre portée (ce qui peut demander du temps)

    @Jade Cactus Oui, tu mets le doigt sur quelque chose d’important. Je sais d’expérience que consulter n’est pas forcément un gage de réussite de la thérapie.
    Il faut pouvoir rencontrer un-e bon-ne psy, c’est à dire compétent (j’ai perdu des années avec quelqu’un qui s’est avéré, comment dire… bon je vais rester polie finalement ;)) mais aussi « bon-ne pour soi » (avec qui l’on se sent à son aise), et au bon moment.
    J’ai travaillé quelques temps avec une psy merveilleuse, sans pour autant beaucoup avancer. Avec le recul, je réalise qu’à ce moment, j’avais beau être en demande, je n’étais pas prête, inconsciemment, à affronter le pan le plus douloureux de ma vie ; je continuais simplement à faire avec, sans voir à quel point cela pouvait me bouffer…

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  6. DouceHarmonie

    Je suis d’accord avec cathy. Mais j’ai fait un constat: on ne pense qu’aux casseroles du passé que lorsqu’il y a une situation présente douleureuse, conflictuelle, insantisfaisante ou qu’on vit un mal être diffus. Lorsque tout va bien au présent, qu’on a réalisé ses rêves et qu’on se sent bien, on ne pense pas aux erreurs passées. Bien qu’il soit conseillé de faire périodiquement le point de sa vie même si tout va bien au présent, la manière dont on pense aux casseroles du passé dépend de la condition présente.
    Et il ne faut pas confondre blessures du passé et casseroles du passé.

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  7. aemi

    C’est totallement vrai. Il y a parfois des secrets du passé quinous « bouffent » de l’interieur jusqu’à ce qu’on les ai mis au jour et là, on a plein de reponses a nos questionnement ou à notre mal-être. Un sac de nœud, c’est jamais la simplicite! Il faut savoir prendre le temps de les defaire un à un, même si c’est long, comme il est long de debarasser sa maison puis de changer ses habitudes. Ce n’est qu’une fois qu’on a fait tout ça qu’on peut vivre sereinement!

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  8. Joanne Tatham

    @DouceHarmonie Tu mets le doigt sur quelque chose que j’aurais sans doute dû préciser : mon amie, en parlant de casseroles du passé, faisait référence aux blessures du passé. Ceci dit, cela me fait penser… est-ce que le fait de percevoir quelque chose comme une casserole (qui ne serait donc pas une blessure selon, j’imagine, ta définition, mais quelque chose que l’on regrette – arrête-moi si je me trompe ;)) ne serait pas l’indication qu’il y a blessure ? 🙂

    @aemi Je partage tout à fait ton point de vue ! 🙂

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  9. DouceHarmonie

    En général les blessures du passé sont les torts que d’autres nous ont faits; qu’on a du mal à pardonner ou qu’on continue de resentir comme une humiliation. les caseroles du passé sont comme AEMI l’a dit des secrets. ça peut aussi être des erreurs que l’on a commises soi mêmes.

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  10. Marie-Claire P.-A.

    Bonjour, en tant que GRANDE PROCRATINEUSE (ou procrastinatrice ?!), je vois que, d’après les photos sur le blog (le tien et le mien), il y a des similitudes… à part que, pour moi, je mets (enfin !) des mots sur mes maux ! Après 58 printemps, il serait temps, non ? Quant aux casseroles que je traînent, elle sont VRAIMENT très lourdes à porter et sont liées, principalement, à une enfance extrêmement traumatique de bien des façons… Mais, bon ça m’intéresse la simplicité… Pour voir où j’en étais, il y a seulement quelque jours, il vous suffit d’aller sur mon blog.

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  11. Joanne Tatham

    @Marie-Claire P.-A. J’ai déjà mis des mots sur mes maux, mais j’ai choisi de ne pas l’évoquer plus sur ce blog, du moins pour l’instant 😉 En tout cas, il n’est jamais trop tard ! J’ai également de lourdes casseroles liées à des traumatismes dans l’enfance, et la simplicité, ainsi que l’authenticité, sont pour moi de fabuleux outils 🙂

    Réponse

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