Je sais comment guérir le monde. Est-il seulement prêt ?

Je vais te détendre tout de suite : je ne prétends pas avoir inventé quoi que ce soit. Croire qu’en 2023, on n’a que des idées 100% originales, ce serait oublier l’héritage de millénaires de réflexions, d’imagination et expérimentations (oui, même en matière de technologie) !

Je crois sincèrement, et c’est un discours que je tiens depuis plus de 10 ans auprès de mes clientes, que l’on n’invente jamais vraiment rien : on recycle, on améliore, on peaufine… On apporte sa touche, sa voix, sa saveur, à des concepts et idées qui existaient bien avant nous.

Alors non, je n’ai rien inventé. Parce que ça fait des millénaires que l’on sait ce dont le monde a besoin. D’autres voix sont malheureusement plus puissantes actuellement. Et lorsque certaines tentent d’expliquer ces choses qui sont à notre portée et connues depuis toujours, elles ne semblent pas bénéficier de l’accueil nécessaire pour créer du changement. Pour l’instant ?

Le monde n’est pas prêt. Mais je suis certaine qu’individuellement, ici ou là, nous le sommes.

Pour mieux comprendre comment je suis tombée sur « la cure », il faut savoir que j’ai été élevée dans un monde dans lequel je ne pouvais compter sur personne ou presque : à peine sur moi, certainement pas sur les autres, uniquement sur ma mère. En tout cas, c’est la carte du monde qu’elle a dessinée pour moi, et que j’ai adoptée au fil des années.

Comme toute croyance, mon expérience me prouvait en permanence que c’était la réalité. Et n’oublions pas non plus que nous vivons également dans une société hyperindividualiste qui prône le « débrouille-toi seul.e » et le « on n’est jamais mieux servi.e que par soi-même ! ». Alors comment penser autrement ?

Lorsque j’ai décidé de demander de l’aide après m’être noyée dans la bouteille de trop et que j’ai enfin poussé la porte d’un groupe de parole il y a une quinzaine d’années, j’ai découvert quelque chose qui a changé ma vie : c’était faux. Plus précisément : si je prenais la peine de me relier à moi-même et aux autres, et de nous accorder le bénéfice du doute, je me donnais l’occasion de découvrir que je pouvais compter sur bien plus de personnes que je ne l’imaginais.

C’est à cette époque, quelques années avant même d’envisager la reconversion qui allait me mener où je suis aujourd’hui, que j’ai entamé le cheminement qui est à la base de mon travail en tant que coach, mentor et facilitatrice de cercles de femmes.

Avance rapide à fin 2016 : après des mois de réflexion, je lance enfin la première édition du  Cercle , sur le thème « Renaître à soi ». De tout ce que j’avais créé en 5 ans d’activité, c’était l’offre qui me faisait le plus vibrer à tous points de vue, pour une raison simple : elle venait répondre au problème majeur que j’avais identifié.

Nous étions déconnecté.es, et Le Cercle venait offrir aux participantes un espace tant nécessaire de reconnexion à soi, en s’appuyant sur le soutien réconfortant d’un groupe bienveillant.

 

Mais j’étais encore loin du fond du problème, et donc de la cure.

C’est venu à moi très progressivement. Quand j’y repense, j’ai mis un temps fou à comprendre ! Jusqu’au moment où ça a été clair comme de l’eau de roche : le problème, ce n’est pas seulement que nous sommes déconnecté.es de nous-même et des autres.

Certes, la cure est la Reconnexion. Mais pas n’importe laquelle, pas à n’importe quoi, pas n’importe comment. Ça va plus loin que se reconnecter à soi-même et aux autres. Il y a plusieurs phases et facettes, un cheminement plus profond…

De quoi s’agit-il plus précisément ? Pourquoi ? Comment ? Je te partagerai tout ça très prochainement.

Mais d’ici là, dis-moi :
– avais-tu deviné ?
– qu’est-ce que ça t’évoque lorsque je te dis que la cure est la Reconnexion ?
– te sens-tu suffisamment connectée à toi-même et aux autres ? ou bien manque-t-il quelque chose ?

(Texte initialement envoyé à ma liste email)